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NOUVEAU VENTILATEUR

A FORCE CENTRIFUGE.

des chocs très-intenses, ne peut être que relativement très-faible ; en lui supposant une importance appréciable, on pourrait toujours le recueillir quel que fût le système de construction, car il dépendrait presque uniquement de la forme de l'enveloppe et de son débouché;

et dans tous les cas, le meilleur ventilateur, pour un débit donné, sera celui qui appliquera autant que possible le travail moteur dépensé à produire de la pression, et qui partant laissera subsister la moindre vitesse, Dans mes expériences, j'ai pris, comme on le verra, pour bases uniques du calcul de l'effet utile le volume

et la pression, et, dans toute étude générale des machines soufflantes, ces deux éléments devront être regardés comme les termes de comparaison essentiels ( ) .

Expérimentés sous ce point de vue , les ventilateurs d'ateliers de forme usuelle fonctionneraient dans des conditions analogues à celles des divers appareils qui ont été l'objet des observations de M. Glépin , et l'on

n'en saurait attendre un résultat meilleur. L'examen théorique de la plupart de ces machines conduit aussi, comme le montrera la suite de ce mémoire, à des conséquences semblables. Description des ventilateurs nouveaux.

Les deux appareils que j'ai fait exécuter (Pl. 1, fig. 4,

5, 6 et 7) ont la plus grande similitude de construction et ne diffèrent que par les points suivants. L'un admet l'air par une seule ouverture, tandis que l'autre

est double et muni de deux bouches d'aspiration; celui-ci, en outre, présente une beaucoup plus grande (i) Je n'ai pas besoin de dire que les réflexions précédentes

ne s'appliquent pas à certains appareils dont le but est uni; tels que sont les quement de produire un mouvement de tarares employées par les agriculteurs pour le vannage et le nettoyage des grains.

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largeur de la couronne qui porte les ailes. La description s'appliquera plus spécialement à l'appareil double, le dernier exécuté, qui possède une force de compression beaucoup plus grande, et pour lequel les expériences ont été plus rigoureuses et plus complètes.

Les résultats que je devais m'efforcer d'atteindre, analogues à ceux qu'il faut rechercher dans toutes les machines tournantes à réaction, étaient de rendre aussi petits que possible les chocs et les forces vives emportées par l'air. Je devais encore m'appliquer à rendre minimum l'aspiration préalable, en vertu de laquelle l'air extérieur est appelé vers les ailes, parce que cette aspiration est un effet négatif qui diminue la compression réalisée, et parce qu'elle entraîne des pertes de force motrice proportionnelles à son intensité. Le ventilateur représenté par les fig. 4 et 5 se compose d'une partie mobile et d'une partie fixe. Celle-là consiste en un axe AA , qui reçoit, par le moyen d'une poulie BB et d'une courroie, l'action du moteur, et en un plateau circulaire CC, armé d'une double couronne d'ailes EE, E'E'.

Pour déterminer la forme des ailes, j'ai complétement suivi les règles enseignées par M. Combes, et je leur ai donné sur toute leur longueur une forte inclinaison. Par cette disposition, la vitesse relative de sortie reçoit une direction opposée à celle que la rotation générale imprime à l'extrémité de la couronne et se trouve ainsi employée à diminuer la vitesse absolue conservée par les molécules fluides. D'autre part aussi, les chocs à l'entrée des palettes sont grandement atté: flués; car la vitesse d'aspiration, que je dirige suivant des rayons partant du centre, étant dans mes appareils généralement petite par rapport à la vitesse dont les