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NOUVEAU VENTILATEUR

fonte. Elles augmentent les surfaces de frottement; mais on verra que le surcroît de résistance qu'elles causent par là est fort peu important, parce que les vitesses d'appel sont relativement faibles; d'un autre côté, elles contribuent à supporter les fonds qui doivent

présenter une fixité inébranlable. C'est par ces mêmes fonds que l'axe est maintenu de

chaque côté du plateau mobile. Je leur ai donné, en leurs milieux, une grande épaisseur, et chacun d'eux contient deux demi-douilles en acier oo, do', offrant une

longue portée totale. Entre ces deux demi-douilles a été ménagé un réservoir d'huile, dans lequel tourne une molette p,p', fixée sur l'axe. Cette disposition, empruntée aux paliers du système Decoster, a pour effet de répandre l'huile sur les parois du réservoir et de lubrifier constamment l'axe ; de petits canaux qq,grq' ramènent au milieu des douilles le liquide qui tendrait

à sortir extérieurement. Pour que l'on puisse monter ces pièces et les visiter au besoin, la partie antérieure de chaque fond R, R' est rapportée et assemblée à vis. Le double pont, fixé sur le rebord antérieur de l'un des pavillons, porte dans un palier semblable l'extrémité de l'axe qui reçoit la poulie. Il doit être très-résistant et être assez élevé pour ne pas obstruer l'accès de l'air. Le mode de support que j'ai adopté rend les flexions de l'axe impossibles, à cause du rapprochement des paliers renfermés dans les fonds. Aussi ai-je pu imprimer de fort grandes vitesses de rotation à la roue sans produire aucun échauffement.

Il est très-essentiel de restreindre autant que possible le jeu nécessairement laissé entre les débouchés des pavillons et l'origine des ailes ; car, en vertu des différences de pression, l'air foulé tend à rentrer par cet intervalle dans les canaux qu'il a déjà parcourus. Les

A FORCE CENTRIFUGE.

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bords des buses d'aspiration, comme ceux des couronnes, doivent donc être passés au tour, et l'ajustement doit être fait avec précision. L'épaisseur que les bords des fonds présentent conduit à, donner aux orifices d'entrée des canaux mobiles une hauteur qui excède de quelques millimètres celle

des buses des pavillons. Il ne faut pas, d'ailleurs, que celles-ci risquent d'être en partie démasquées. Comme la masse d'air qui traverse la couronne est, par suite du retour dont je viens de parler, un peu plus grande que la masse appelée du dehors, ce surcroît de hauteur est rationnel, même au point de vue théorique. Si je n'avais pas tenu à rendre le système des aubes très-rigide et à me mettre en garde contre toute défor-

mation résultant des forces centrifuges, j'aurais pu arrêter le plateau à peu de distance des orifices d'entrée, et de la sorte avoir une seule couronne d'ailes au

lieu d'une couronne double. Cette disposition, qui diminuerait les frottements, serait peut-être préférable si la roue ne devait pas tourner avec une très-grande vitesse.

Pour expérimenter l'effet utile du ventilateur, je l'ai placé dans une grande caisse rectangulaire en bois (fig.

8), dont la largeur est égale à la distance qui

sépare les bouches extérieures des deux pavillons, et qui a 2m,70 de longueur sur 1-,90 de hauteur. Chacune des faces latérales de cette caisse présente six orifices d'écoulement s,s,s, qui sont des ouvertures circulaires d'un décimètre de diamètre, pratiquées dans de minces feuilles de tôle. Autour des orifices, le bois a été enlevé sur un plus grand diamètre, afin que l'épaisseur des planches ne réagît point sur les conditions d'écoulement. On peut à volonté les fermer avec des bouchons en bois t, t, à garnitures de caoutchouc, qu'on

Installation des expériences.