Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)
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NOUVEAU VENTILATEUR
appuie au moyen de traverses serrées par des clous à vis. Tous les joints de la caisse, comme tous les interstices qui pouvaient rester entre le bois et la fonte, ont été fermés soigneusement avec des bandes de papier ou
de toile. Deux traverses horizontales en bois, appliquées sur les grandes faces latérales et reliées l'une à l'autre par des tirants en fer, s'opposaient aux efforts de disjonction que causait la pression intérieure, Il est superflu de dire que les entrées des pavillons ont été laissées parfaitement libres. Le mouvement était fourni par une machine à vapeur
à cylindre oscillant, et par l'intermédiaire de trois courroies et de six poùlies qui avaient pour effet d'accélérer la rotation. La dernière courroie yy, celle qui conduisait le ventilateur, était munie d'un rouleau de tension, qu'on faisait agir à volonté. Enfin sur le dernier des axes intermédiaires V était une poulie à gorget, susceptible de receviiir un frein de Prony.
Un manomètre à eau indiquait les pressions qui s'établissaient dans l'intérieur de la caisse. Deux compteurs donnaient les vitesses de rotation de l'axe A et de l'axe V. Lorsque le ventilateur était en marche, l'air s'élançait au dehors par les orifices circulaires dans des di-
rections tout à fait normales aux parois latérales; et cela démontre que les vitesses de projection conservées
par l'air au sortir des aubes et les tourbillonnements s'éteignaient complètement dans l'intérieur de la caisse, car l'effet de ces Vitesses aurait été de rendre les jets obliques.
J'ai vérifié d'ailleurs, en déplaçant la prise d'air du manomètre, que sur toute la surface des parois la pression était uniforme. Les expériences comportaient deux sortes distinctes
A FORCE CENTRIFUGE.
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d'observations. D'un côté, il fallait déterminer lé travail utile que produisait. le ventilateur, dans les diverses conditions de vitesse et de débit que l'installation permettait d'obtenir ; d'un autre côté , il fallait mesurer le travail moteur fourni par la machine oscillante.
J'ouvrais toujours complétement les robinets d'admission de la vapeur, de sorte que la machine marchait constamment avec la plénitude de sa force. Le ventilateur tournant, je notais : a° la différence
du niveau de l'eau dans les deux branches du tube manométrique ; 2° les nombres de tours effectués en une minute par les axes A et V; 5° la tension de la vapeur dans la chaudière, indiquée par un manomètre métallique du système Bourdon. Je répétais ces observations en faisant varier le nombre des bouches ouvertes.
Avant ou après une série d'épreuves semblables, j'écartais la courroie yy et je mettais le frein sur la poulie z.
Soient Q le volume de l'air que le ventilateur appe- calculetresullats (les lait pendant chaque seconde, exprimé en mètres cubes expériences. et rapporté à la tension atmosphérique extérieure ; P
et P, cette tension et celle qui s'établissait dans la caisse, exprimées en kilogrammes et rapportées au mètre carré. Le travail que je regardais comme utilisé était, ainsi que je l'ai dit, celui que nécessitait théoriquement le déplacement de l'air et la compression P,
P. On peut l'assimiler au travail théorique d'un pistou faisant passer pendant chaque seconde le volume Q
dans un réservoir où la tension serait P1. Par conséquent il était exprimé par la formule
Q.Pxlog. hyp.