Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)
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approximation de kil. ; avant la mise en marche, on interceptait la communication entre la cuve , le réservoit et l'injecteur ; puis on faisait arriver la vapeur dans une petite bâche à condensation, jusqu'à ce que le tuyau de conduite de vapeur fût suffisamment échauffé
pour qu'il n'y ait plus de condensation par l'effet du tuyau. On fermait alors le robinet qui conduisait la vapeur dans le condenseur, et l'on ouvrait en même temps les robinets g et o. A la fin de l'opération , ou obtenait par différences successives Le poids d'eau aspirée, le poids d'eau et de vapeur refoulées dans le réservoir e, et enfin le poids de vapeur écoulée. La température de l'eau aspirée, celle de la vapeur
avant son entrée dans l'injecteur, celle dit jet, ainsi que les poids d'eau et de vapeur fournissaient les éléments nécessaires au calcul des pertes de calories (fui avaient pu avoir lieu pendant le travail de la vapeur. J'ai fait un assez grand nombre d'expériences a des pressions et à des températures variables ; le résumé
de ces expériences se trouve inscrit au tableau cijoint (t). J'ai calculé les valeurs de y et qg à l'aide des formules
qv0.=q'til2, et ggav=p, p étant le poids de vapeur qui s'écoulait par seconde par la section a. -7 La formule y =u' n'est pas donnée comme une formule rigoureuse, mais comme représentant assez exactement les résultats que j'ai obtenus.
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DE M. GIFFARD.
EXPÉRIENCES SUR L'INJECTEUR
Tableau indiquant les températures limites auxquelles on peut élever l'eau avant l'aspiration. PRESSION
de la vapeur dans la chaudière,
TEMPÉRATURE MAXIMA
de l'eau avant l'aspiration déduite de l'expérience,
TEMPÉRATURE
de l'eau déterminée par le calcul.
ail. 2,00 3,00 3,50 4,00 4,50 5.00 6,00 7,00 8,00
63° Cl
00 58 56 54 Si)
46 44
07'00 65 00 63 00 01 50 59 00 57 50 56 00 54 80 53 60
A ces limites, l'alimentation est incomplète ; une quantité d'eau assez notable est rejetée par le tuyau purgeur.
D'après ces expériences on peut admettre les conclosions suivantes
t° Toute la chaleur renfermée dans la vapeur se retrouve dans le jet. Les pertes qui peuvent exister sont insignifiantes, eu supposant même qu'elles soient l'équivalent du travail dynamique produit ; car ce travail est faible relativement à celui développé par la machine.
9.0 On peut faire varier le débit de l'injecteur, soit en faisant varier l'espace annulaire compris entre le cône fixe et le cône mobile, l'orifice de la vapeur restant constant; soit en faisant varier simultanément ces deux orifices : la différence entre ces deux variations est faible. On peut admettre que le débit de l'injecteur est susceptible de varier entre les rapports
7
et
2
3° Dans le mélange d'eau et de vapeur qui consti(i) Voir le tableau à la fin de ce mémoire.
tuent le jet, la température suit la loi de Regnaul t. TOME XVII, 1860.
Conséquences
des expériences.