Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)
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sun L'INJECTEUR GIFFARD.
EXPÉRIENCES FAITES
La force motrice absorbée est égale à 850 X 57,60 (en supposant une aspiration moyenne de A mètres ) 57 33,55 33,872 kil.; ce travail s'étant opéré en 944", la force en che-
Remplaçant v par cette valeur dans l'équation précédente, on obtient Su
vaux est de 0,117.
A tt atmosphères, le travail théorique d'un kilogramme de vapeur sans détente, mais avec condensation, étant de 9 720 kil., on voit que le poids de vapeur dont la chaleur a dû disparaître est de 1.700 grammes, soit 1.090 unités de chaleur; ce chiffre se rapprochant beaucoup de celte qui a été trouvé,
il est très-probable que la disparition des 1,134 calories est due à la production de force motrice ; cependant il faut faire observer que l'expérience ayant été faite par des moyens ne garantissant pas plus de 0,001 d'exactitude, il n'est pas tout à fait certain qu'il en soit ainsi; dans tous les caS , ce qui paraît probable, c'est que si l'injecteur perd du calorique, cette quantité est très-faible et ne dépasse pas beaucoup celle qui correspond au travail produit. Nous avons vu précédemment qu'il est très-facile de faire
Détermination du poids de vapeur non condensée qui passe
à l'orifice de la lance.
varier la température du jet en ouvrant plus ou moins le régulateur d'aspiration ; il est avantageux au point de vue économique d'alimenter en donnant le plus d'eau possible. Les expériences faites pur déterminer la quantité d'eau aspirée ont donné 0,9 litre par seconde 4 atmosphères La sec-
tion de la lance étant de 0,00011, et la vitesse du jet de 32 mètres (colonne i), il est possible, d'après cela, d'avoir le poids de vapeur non condensée qui passe par seconde.
'Soit : V le volume d'eau aspirée par seconde
O`,0009
le volume d'eau provenant de la vapeur condensée; y' le volume de vapeur non condensée ; S la section de l'orifice de la lance 0,00011; d' la densité de la vapeur 0,0022 ; u la vitesse du jet 32 mètres. y
On a Su
V -I- v
En supposant le poids d'eau froide aspirée par kilogramme 1, on a; de vapeur égal à 15 kil., et la densité de l'eau v
,
15
y d'.
365
16V-1-15(i 15Su
d'où
d')
'5 i6V
2,5 litres environ; soit 5,5 grammes. Le poids de veeur totale qui passe par seconde étant égal à D'où l'on tire v' = Go 15
grammes, il en résulte qu'au moment où le mélange
sort, 0,9 du poids de la vapeur sont condensés, la condensation complète doit donc s'opérer avant que le mélange n'entre dans le récepteur.
La section de la lance étant de 0"',000i t, la vitesse du jet de 32
mètres par seconde et la quantité d'eau aspirée dans le
même temps de 0,9 litres, on voit que près des trois quarts de la section de la lance sont occupés par les 0,10 de vapeur non condensée.
Lorsqu'on établit l'injecteur qui a servi à ces expériences, on avait pris pour aspirants l'ancienne conduite de tuyaux de la pompe alimentaire; ces tuyaux, avant d'arriver au bassin, présentaient la forme d'un U renversé, en sorte qu'ils étaient nécessairement toujours pleins d'eau ; cette particularité s'opposa à la mise en marche de l'appareil, et on dut changer la disposition de la conduite, de manière que l'eau pût retourner librement au réservoir; il est probable que cette eau, s'échauffant au moment où on donnait la vapeur et ne pouvant se renouveler, finissait par acquérir une température trop élevée pour que l'appareil pût fonctionner. A Brassac, dans les ateliers d'agglomération de la compagnie du chemin de fer de Paris à Lyon, on avait essayé de prendre l'eau d'alimentation dans un bassin placé en contre-haut de l'appareil; il ne fut pas possible non plus de marcher dans ces
conditions, et on fut obligé de descendre le point d'aspiration. Dans ce cas, l'eau, au lieu d'arriver d'une manière régulière par le tirage produit par le jet de vapeur, affluait avec une vitesse I 2I/i, variable avec les dénivellations du bassin,
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et alors le régulateur se trouvait, à chaque instant, ou trop ouvert, ou trop fermé ; il en résultait donc un engorgement ou
Remarques
les dispositions
qu'on peut donner aux aspirants. Conclusions.