Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)
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MACHINE A COLONNE D'EAU
à l'extérieur, et s'applique fortement contre les parois du cylindre. L'intérieur du piston est d'ailleurs accessible à l'eau, qui peut venir, par plusieurs ouvertures b (fig. 5, PI.V), presser la bande de cuir f de dedans en dehors, et la forcer à fermer toujours hermétiquement. L'eau pénètre dans le piston par le double clapet g, qui s'ouvre toujours du côté d'où vient la pression. Ce clapet n'a besoin que d'un jeu d'un millimètre entre les deux plaques du piston. Avec son manchon de cuir et ses deux cuirs emboutis,
ce genre de piston ne laisse rien à désirer. Le piston de la machine à colonne d'eau est semblable à celui de la pompe. Les fig. 7 à 12, PI.V, représentent les plans et coupes des robinets de conduite de la machine et de la pompe. Le dessin suffit pour donner une idée exacte de la construction de ce genre de robinet ; pour peu qu'on l'étudie, on lui reconnaîtra des avantages notables. Les fig. 13 et 14 représentent un assemblage de tuyaux en fonte. Ces tuyaux sont pourvus de brides ou oreilles
qui servent à les assembler à l'aide de boulons. Avant
le serrage de ceux-ci, on introduit entre les deux tuyaux qu'il s'agit de réunir, un manchon cylindrique de cuivre rouge présentant vers son milieu une saillie i!
circulaire de quelques centimètres. On garnit les angles, au-dessus et au-dessous de la saillie du manchon, d'un peu de filasse et de mastic qui pendant le serrage des boulons reflue en partie dans le joint des deux tuyaux. Lorsque le mastic a eu le temps de durcir en se desséchant, il offre toute la résistance désirable. On peut se rendre compte de la forme de ces manchons par la figure qui en représente une coupe.
EXPÉRIENCES SUR LE VENTILATEUR DE M. DAVAINE. 425
COMPTE RENDU D'EXPÉRIENCES FAITES SUR LE VENTILATEUR DE M. DAVAINE,
Ingénieur en chef des ponts et chaussées. Par M. sem, ingénieur des mines.
La compagnie des mines de houille de Béthune a fait placer, il y a six mois, sur la fosse n° 2 à Bully-Grenay, un ventilateur à force centrifuge construit d'après les plans et indications de M. Davaine, ingénieur en chef
des ponts et chaussées, par M. L. A. Quillacq , constructeur à Anzin.
Le 2 août 186o, nous avons assisté à des expériences faites sur cet appareil en présence de M. Davaine , de M. Lisbet, ingénieur de la compagnie de Béthune, et
de M. Chenard, ingénieur directeur des ateliers de M. Quillacq. Nous en ferons connaître ici les résultats. Le ventilateur proprement dit (KYI, fig. 2) se compose de quatre ailes A en bois ayant la forme de portions de filets de vis du pas de o mètre. Ces ailes sont supportées parmn noyau en fonte B auquel elles sont fortement boulonnées, et reliées entre elles à leur extrémité par un tambour en tôle C d'un diamètre intérieur
de 2,5o d'une longueur de o,4o. Aux extrémités de ce tambour, dont les feuilles ont om,004 d'épaisseur, sont rivées extérieurement deux cornières D destinées à en augmenter la roideur ; tambour et ailes sont d'ailleurs solidement réunis par des cornières en cuivre rouge rivées intérieurement a l'un et boulonnées sur les autres. Le diamètre extérieur du noyau B est de
Description
de l'appareil.