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Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)

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EXPÉRIENCES SUR LE VENTILATEUR

DE M. DA VAINE.

mètre. Les filets ou ailes du ventilateur sont inclinés sur l'aie de rotation d'un angle de 45°. Es n'embrassent chacun qu'un peu plus du quart de la circonférence du noyau et du tambour. Le tambour est relié à l'axe au

que possible l'arbre moteur et de faciliter l'accès de la boîte à vapeur. Le cylindre est muni d'une enveloppe en bois destinée à empêcher la condensation de la vapeur à l'intérieur. La bielle motrice a une longueur de quatre fois et demie la manivelle. L'arbre moteur a un diamètre de ou', r to aux collets sur Orn,220 de portée; l'écartement d'axe en axe de ces collets est de i",800. Le diamètre de l'arbre, dans la partie qui porte le volant, est d.e ora,14o. Le volant formant poulie a 5 mètres de diamètre extérieur et pèse a .000 kil. La tige du piston est terminée par une tête en fonte armée de joues, se mouvant entre deux guides solidement attachés au bâti. Le tiroir est ordinaire à recouvrements; il est commandé par deux excentriques attaquant une coulisse Stephenson avec concavité tournée vers la boîte à vapeur; une bielle qui commande la tige du tiroir relie la coulisse au tiroir et permet soit de (bruinuer la durée de l'introduction de la vapeur ou de détendre en ramenant son extrémité vers le centre de la coulisse, soit même de renverser la marche si la machine avait une destination qui rendît cette manoeuvre nécessaire, Au tiroir près, cette distribution est identique à celle employée par M. Quillacq dans ses grandes

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moyen de six bras ou tringles en fer de o",o25 de diamètre; ces bras agissent par traction par le fait de la force centrifuge.

Le noyau est calé solidement sur un axe en fer forgé E présentant om, i o de diamètre dans les parties calées et ()mol() dans les tourillons ; il est supporté dans sa longueur par trois tourillons de o°, 110 de diamètre sur Ow,22o de longueur. Une poulie de o",75 de diamètre, calée à l'extrémité de l'axe, reçoit, par l'in-

termédiaire d'une courroie, le mouvement de la machine qui peut être horizontale ou verticale, et que le constructeur a faite verticale ici pour économiser l'espace. Le ventilateur fait 6,o6 tours par chaque tour de la machine. Le piston de la machine a om,520 de diamètre, or°,65o

de course. Une plaque de fondation F percée d'un trou pour laisser passer la partie inférieure du cylindre et solidement fixée au massif, reçoit le cylindre qui y est

boulonné, ainsi qu'un bâti en forme d'A, d'un large empaternent destiné à supporter l'extrémité antérieure de l'arbre moteur. Le cylindre n'est qu'en partie noyé dans le massif, de façon que la boîte de distribution placée à la partie supérieure de cet organe se trouve

au-dessus de la plaque de fondation. Cette disposition (i) offre le double avantage de descendre autant (i) Elle n'est pas nouvelle. On la remorquait, par exemple, dans la machine motrice établie à Amiens, pour le service des ateliers du chemin de fer d'Amiens à Boulogne, avant la fusion .de cette ligne avec le chemin du Nord. (Note de la Rédaction.)

'

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machines d'extraction.

Si l'on suppose l'appareil en mouvement, l'air arrivant par la galerie G en communication avec le puits d'extraction, est pris sans choc par les ailes du ventilateur et déplacé horizontalement de i mètre pour chaque tour. La section laissée libre entre le noyau central et l'enveloppe étant de 4 mètres quarrés, le volume théorique d'air déplacé par chaque tour de l'appareil est évidemment de 4 mètres cubes. A sa sortie du ventilateur,

l'air projeté avec une grande vitesse et une grande régularité s'échappe par une cheminée H

Marche

de l'appareil.