Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)
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SUR LE SERVICE DES MACHINES ENGERTH MODIFIÉES 1 avant. 2
3 motrices. 4 5
6
10.950 10.770 10.770 10.490 10.830 12.900
DU CHEMIN DE FER DU NORD.
6° L'effet destructif des rails produit par la difficulté de la
12.980
66.710 23.730 1
Les essais de ces machines démontraient la possibilité de
remorquer les trains de 450 tonnes utiles sur nos rampes maxila mum de o".005; mais l'application des engrenages pour quatrième paire de roues, prétransmission du mouvement à la sentait de graves difficultés. Ces engrenages, faits en acier de la meilleure qualité, s'usaient promptement, et leur travail occasionnait des perturbations et des secousses nuisibles à la marche et à la conservation des machines.
Il a fallu y renoncer en cherchant à conserver la surface de chauffe de 200 mètres et la charge de quatre paires de roues pour l'adhérence. Ces conditions nous ont conduit à la construction de quarante machines solidaires avec leurs tenders, et dont quatre paires de roues couplées par des bielles se trouvent placées sous le même châssis.
Les autres dispositions primitives du système Engerth ont été conservées comme précédemment. Mises en service en 1856, ces machines ont fait jusqu'à présent environ 4500 000 kil, de parcours. M. Couche a publié dans les Annales des mines, t. XVI, au pages 141 et 580, deux articles sur ces machines construites Creusot pour les chemins de l'Est et du Nord. Les défauts que M. Couche reproche à ce système de machines seraient : i° La grande inégalité de la charge des roues ; 20 La surcharge de la cinquième paire de roues, ou roues d'avant de tender, dont les bandages, s'usant promptement, occasionnent des remplacements dispendieux ; de la 5. La roideur dans la marche, par suite de la solidarité machine et du tender; au La tendance aux déraillements et les pertes de temps relevage; de 5° Une économie insignifiante dans la consommation et considérable de réparation combustible, et une dépense imd'entretien par suite des avaries continuelles et de son mense foyer et des nombreux remplacements de bandages
conservation de l'égalité des diamètres des huit roues couplées. Pour remédier à ces défauts, il propose
10 De rendre le tender indépendant de la machine en sup-
primant l'accouplement actuel ; 2° D'appliquer un lest de 3.500 kil, en avant de la machine, afin d'égaliser /a charge sur les quatre paires de roues couplées. Examinons successivement les défauts signalés par M. Couche et les moyens qu'il propose pour y remédier. 10 La répartition du poids de la machine Engerth, remplie à
00,10 d'eau au-dessus du ciel du foyer, le tender plein d'eau et chargé de 4.000 kil, de houille; répartition constatée par
M. Couche lui-même, en juin 1859, au chemin de fer du Nord et sur les bascules à douze ponts, est la suivante Avant.
10.100
2.
5 avant-tender..
9.200 9.900 11.100 10.900
6.
11.600
3 motrices 4.
40.300
62.800 I
22.500
Cette répartition résulte de la charge maximum, et au moment du départ seulement, l'approvisionnement de 4.0.0 kik
de charbon étant plus du double de la quantité nécessaire pour le parcours de 90 kil, entre les dépôts oet se fait la distribution de combustible. En réduisant cette quantité de combustible
à, 2.000 kil., ce qui est réellement nécessaire, le
tender étant à charge complète d'eau et le foyer contenant 500 kil, de charbon , la répartition devient : Avant. 2
3 motrices. . .... 4 5
6.
9.680 9.565 9.430 10.540 9.410 11.870
39.215
60.495 21.280
Cette charge, normale au moment du départ, devient après l'épuisement de la moitié de l'approvisionnement d'eau et de Avant. 2.
09.2600 9.240
3 motrices 4. 5.
6..
38.800 ) 55 230 kiI
10.200 j
. ..... .
. .
. .
7.555 8.875
16.430
j