Annales des Mines (1860, série 5, volume 17)
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OBSERVATIONS SUR LES MACHINES LNGERTH.
MACHINES DÉCOUPLÉES DU CHEMIN DE FER DE L'EST.
Le parcours moyen des bandages des roues accouplées des Engerth de l'Est a été jusqu'alors de 6 'dm° kil. à la mise au rebut.
OBSERVATIONS
La machine découplée a parcouru en une année 57.800 kil. La moyenne des machines accouplées a été pendant le même temps de 54.700 kil., soit 9 p. loo en faveur de la première; elle a donc fait un bon service. Elle a eu dans le cours de cette
année deux bandages écrasés, mais c'était chaque fois aux roues d'avant; il semble donc qu'il n'y a pas lieu de craindre la surcharge des roues d'arrière, et que le lest de 5.5oo kil. suffit. Les fig . 1, 2 , 5, Pl. VI' représentent les dispositions adoptées pour le découplement définitif et l'application du lest
à l'avant (1). Une deuxième machine, découplée suivant ces dispositions, est en service depuis le 2ti octobre 1860, et donne toute satisfaction. Elle est très-stable sur la voie et ne prend aucun mou-
vement de lacet, même à la plus grande vitesse à laquelle marche ce système de machines. (t) Le prix de cette transformation n'est que de 4.000 fr. environ, au lieu de 6.000, montant d'une première évaluation.
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SUR LES MACHINES ENGERTH MODIFIÉES, ETC., ETC.
Par M. COUCHE.
L'article inséré aux Annales des mines, tome XVI, page 1111, avait pour objet
1" D'apprécier la valeur de la modification apportée, en France, aux machines du système Engerth ; 2° De comparer les machines à huit roues couplées et à tender solidaire, ainsi obtenues, aux machines à huit roues couplées, pures et simples, à tender séparé, projetées en vue de celte séparation; 50 Subsidiairement, de faire connaître les dispositions appliquées sur le chemin de fer de l'Est pour ramener, autant que
possible et à peu de frais, la machine Engerth modifiée aux conditions de la machine indépendante, projetée comme telle.
Il ne s'agissait donc pas de faire le procès ni à la machine Engerth ni à la machine à huit roues couplées. u Ce que je cria tique, disait la note citée (page 149), ce n'est pas le principe e de la machine L'ngerth, c'est la modification malencontreuse « qu'on lui a fait subir. u Quant aux machines à huit roues couplées en général, j'avais d'autant moins à insister sur leur critique, que toute la question était de comparer deux types, l'un et l'attire à huit roues couplées. La question soulevée par la note des Annales était là, et là
seulement. Elle est singulièrement méconnue dans les deux notes auxquelles je vais répondre en même temps, mais que je suisbien loin, est-il nécessaire de le dire, de placer sur lamême ligne.
Quelle est la conséquence capitale, le trait caractéristique de la modification apportée aux machines Engerth ? C'est l'énorme
porte-à-faux des longerons du tender qui reçoivent les supports de la boîte à feu. Dans la machine Engerth pure, non perfectionnée, les points d'appui de la boîte à feu sont placés entre deux essieux du ten-