Annales des Mines (1860, série 5, volume 18)
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1111113mmlimmum
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MÉTALLURGIE DU PLATINE.
MÉTALLURGIE DU PLATINE.
inférieures conteNon homogène. boite qui la renfermait : les parties naient un peu plus de platine que celles qui étaient à la surface. 1° Matières volatiles. - Chauffé dans un creuset de charbon, l'oxyde d'iridium perd de l'eau et de l'oxy-
Sulfate de chaux
et sel marin,
gène, et peut-être quelque sel ammoniacal. On a désormais une mousse non agrégée, pourvu qu'on n'ait pas chauffé à une température trop élevée. L'eau enlève à la matière 2° Matières solubles. calcinée des sels solubles parmi lesquels on trouve du fait sulfate de chaux et beaucoup de sel marin, ce qui voir l'origine de cet iridium qui a été obtenu par le procédé de M. WOhler appliqué aux osmiures. On trouve comme résultat de ces deux opérations Matières volatiles. Matières solubles Matières métalliques
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6o
oo Absence
du ruthénium.
3° Ruthénium. - Nous avions espéré trouver dans cet iridium brut une mine du ruthénium, ce qui aurait
dès été pour nous bien précieux (1). Aussi avons-nous, 3oo Lt'd,5oo d'iridium brut par s le premier jour, traité de nitrate de soude et 21",5oo de soude caustique en fondant le mélange dans une bouteille à mercure sciée à sa partie supérieure. La liqueur obtenue en reprenant la masse alcaline par l'eau était à peine colorée en (1) Il faut bien dire que l'histoire de ce métal peut être contravaux de sidérée comme complète par suite des admirables d'une découM. Claus, à qui l'on doit, selon nous, en outre qu'on ait verte très-difficile à faire, la plus belle monographie Nous-mêmes nous avons pu publiée sur un métal nouveau. du ruthéajouter quelques observations sur les propriétés l'emploi qu'on nium fondu ; mais nous aurions désiré indiquer pourrait lui donner, si, ce qui n'est pas impossible, on en trouvait un minerai plus abondant que l'osmiure
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jaune, et, en la saturant avec de l'acide nitrique, nous n'avons obtenu que quelques flocons de silice colorée en vert par des traces de chrome et peut-être de ruthénium. L'odeur de l'acide osmique, par exemple, était manifeste et démontrait la présence d'une petite quantité d'osmium dans l'iridium brut. 4° Iridium. - L'iridium brut, calciné au rouge dans un creuset de charbon de cornue et lavée à l'eau, peut être entièrement dépouillé de platine par une longue digestion dans l'eau régale. Le résidu métallique peut être considéré comme de l'iridium à peu près pur, si on le calcine à une température extrêmement élevée dans un creuset de charbon. On le fond au chalumeau et on le pèse. 5° Platine. -La dissolution traitée par le sel am-moniac ou même l'ammoniaque, tant que la liqueur reste franchement acide, donne un précipité violacé contenant du chloroplatinate et du chloriridiate d'am-
Dissolution
du platine.
Sa séparation.
moniaque. On calcine ce précipité et on traite la mousse qu'on obtient par l'eau régale faible qui ne dissout que le platine, et celui-ci est précipité et pesé après la calcination à l'état de mousse. L'iridium qui reste est cal-
ciné et son poids est ajouté à celui qu'on a déjà déterminé dans la précédente opération. 6° Palladium, rhodium et métaux communs. - Ces Métauxrestants. métaux sont obtenus par différence. On peut d'ail-leurs les déterminer dans une opération spéciale, qui Sera décrite plus loin. On arrive ainsi aux nombres suivants : Matières volatiles Matières solubles
28,o 12,0 Platine.. 5,8 47,5 Palladium, rhodium et métaux communs 8,7 100,0