Annales des Mines (1860, série 5, volume 18)
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PAR LA SOCIÉTÉ INDUSTRIELLE DE MULIIOUSE.
PRIX PROPOSÉS
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indications soient moins précises. Enfin, son maniement devra être sûr, facile et à l'abri des atteintes du chauffeur. Il est exigé que ce compteur ait fonctionné dans le département du Haut-Rhin, au moins pendant six mois, d'une manière régulière et continue.
MÉDAILLE D'OR, pour un moyen de déterminer la quantité d'eau
entraînée avec la vapeur, hors des chaudières à vapeur On ne possède pas de moyen facile de déterminer avec une approximation convenable la proportion d'eau vésiculaire entraînée en quantité variable avec la vapeur hors des générateurs; on demande un moyen pratique dont l'emploi ne dépasse pas les ressources dont on peut à la rigueur disposer dans des ateliers. Un pareil procédé serait fort utile pour comparer le rendement des diverses chaudières, et étudier les conditions
dans lesquelles cet entraînement d'eau toujours nuisible se produit. Un mémoire détaillé sur la question serait à envoyer avec la description de l'appareil ou du mode d'opérer proposé ;
cette note devrait mentionner une série d'expériences indiquant comment l'entraînement de l'eau varie avec les diverses natures de chaudières, avec le chiffre de la consommation sur une même chaudière ; quelle influence également d'autres circonstances, telles que le niveau de l'eau, la disposition de la prise de vapeur ont sur la présence de l'eau entraînée. Etudier l'influence des divers appareils proposés jusqu'ici pour empêcher ou atténuer la production de cette circonstance défavorable à la formation économique de la vapeur (1).
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employés dans les ateliers de blanchiment des tissus de coton, doivent être élevés d'une hauteur qui ne dépasse guère 5 à 6 mètres dans les cuves où l'on entasse les tissus. Le débit des pompes employées pour cette opération ne va pas au delà de 10 à 12 mètres cubes par heure. Les métaux dont l'industrie peut jusqu'ici faire emploi ne résistent pas convenablement à l'action des acides; le cuivre laminé et le plomb ont donné les meilleurs résultats et sont le hydrique de o à /1.° B.,
plus ordinairement employés, mais ils laissent beaucoup à désirer, n'étant pas compléternent inattaquables. La difficulté d'établir convenablement les clapets et pistons est plus grande encore que celle d'obtenir des corps de pompe convenables. La porcelaine, le verre, ou mieux le cristal et la gutta-percha,
pourraient donner d'excellents résultats, mais ils n'ont pas encore été employés d'une manière rationnelle. On demande un appareil élévatoire des liquides acides indiqués ci-dessus, qui soit susceptible d'élever au moins 8 mètres cubes de liquide par heure à la hauteur indiquée. Cet appareil ne devra pas être d'un prix qui dépasse trop ceux des pompes employées jus-
qu'ici, et ne devra pas être susceptible d'être attaqué et mis hors de service par les acides utilisés. Cette pompe devra avoir fonctionné clans le département du Haut-Rhin, au moins pendant six mois, d'une manière régulière et continue.
XXV.
MÉDAILLE D'OR, pour l'invention et la construction
d'un dynamomètre totalisateur. On demande un dynamomètre de rotation capable de mesurer le travail mécanique nécessaire pour mettre en nîouve-
e
ment les machines de filature et autres exigeant un travail MÉDAILLE D'ARGENT, pour un système de pompe ou autre appa-
reil à employer dans les ateliers de blanchiment pour faire monter dans les cuves les dissolutions d'acides employées pour le blanchiment des tissus. Les liquides acides,
acide sulfurique de
à
B. et chlor-
(1) Consulter le Rapport du comité de mécanique, Bulletin de la société industrielle, numéros de février à niai 1860. Ce Travail résume l'état actuel de cette question.
moteur pouvant varier de 1/3 cheval à 6 chevaux. Cet appareil devra enregistrer le travail absorbé par une machine pendant un nombre d'heures quelconque, et cela au moyen de la sim-
ple inspection d'un compteur qui donnerait sans calculs des On enkilogrammètres ou des unités d'un ordre supérieur. tend exclure les dynamomètres totalisateurs à roulettes actuellement connus ; instruments dont la pratique n'a pu encore tirer parti, sous la forme du moins sous laquelle ils ont été