Annales des Mines (1860, série 5, volume 18)
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PROCÉDÉ KIND.
pour les différents tronçons, d'après la position qu'ils doivent occuper dans le puits : les tronçons inférieurs doivent être faits plus solides que les tronçons supérieurs, et cela se conçoit (1). Le cuvelage dont nous nous occupons devait être construit entièrement en fonte ; l'épaisseur des quinze tron-
çons inférieurs était fixée à om,o4 ; celle des quinze tronçons suivants devait être de om,o5b ; et enfin celle des quinze derniers de om,o5. Nous dirons ci-après les motifs pour lesquels nous avons été obligé de remplacer la fonte par la tôle de fer, pour une partie des tronçons supérieurs. (i) Nous nous sommes servi, dans les calculs que nous avons
faits pour établir les épaisseurs à donner à nos pièces de cuvelage, de la formule RP E= dans laquelle E représente l'épaisseur du cuvelage, R le rayon extérieur, P la pression à supporter, exprimée en kilogrammes par centimètre carré, et K le coefficient de résistance de la fonte soumise à l'écrasement. La plupart des auteurs donnent ce coefficient une valeur de 1.500 à 2.000 kilogrammes par
centimètre carré. Nous avons pris pour base le chiffre de
5oo kilogrammes, en ajoutant en outre o.,02 à la valeur de E, qui se trouve ainsi représentée par E
0.,02
-RP. 5oo
Nous avons appliqué aussi la première formule, au calcul de l'épaisseur des pièces de bois et des cercles en fer employés au cuvelage de Westphalie, en faisant K= 45, pour la résistance du bois de chêne soumis à l'écrasement dans le sens perpendiculaire aux fibres du bois ; c'est là le coefficient donné par Tretgold. Il en résulte que, pour un cuvelage de 5rn,50 de
diamètre intérieur, devant supporter une pression de io atmosphères, les pièces devraient avoir au moins 0,-50 d'épaisseur à la base du revêtement ; les douves du cuvelage de Stiring, qui se trouvait dans ce cas, n'avaient que om,25.
TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
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Les collets d'assemblage sont tournés parallèlement les uns aux autres, ce qui était une condition essentielle
pour obtenir, par la réunion de toutes les pièces, une colonne parfaitement verticale. Ces collets présentent une saillie de om, o 7, et ils ont conservé après l'opération
du tournage une épaisseur minimum de om,o5 Les boulons d'assemblage ont aussi orn,o5 de dia-
mètre ; il y en a 45 à chaque joint, ce qui porte leur espacement d'axe en axe à om,25. Les joints sont formés par une lamelle de plomb de
trois millimètres d'épaisseur, placée de manière à recouvrir la surface annulaire du collet et, de plus, à faire saillie d'un centimètre à l'intérieur et à l'extérieur cette saillie a pour but de permettre le rematage du joint, en dedans et en dehors du cuvelage, quand les collets ont été boulonnés avec force. Il est important que les lamelles de plomb employées dans ces conditions, soient d'une épaisseur uniforme et composées, autant que pos-
sible, d'un petit nombre de pièces, parce que le joint est plus difficile à faire aux points de jonction de ces pièces. Nous avons eu l'occasion de constater, lors de la descente de notre cuvelage, que les j oints ainsi faits tenaient parfaitement l'eau. Afin de garantir le revêtement métallique contre l'oxydation , on a recouvert tous les tronçons, à l'intérieur
et à l'extérieur, d'une couche de minium. Bien que la dépense résultant de cette opération ne soit pas énorme, c'est peut-être là un surcroît de précaution dont on pourrait se dispenser, du moins quant à l'extérieur ; car cette
couche de minium disparaît presque entièrement, par le frottement des cuillers, lorsqu'on fait le bétonnage. D'ailleurs le cuvelage ne devant pab être mouillé si le bétonnage a bien réussi, l'oxydation ne devrait guère