Annales des Mines (1860, série 5, volume 18)
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PROCÉDÉ KIND.
l'on a faite, contre l'emploi de notre appareil d'équilibre pour descendre le cuvelage. On a Prétendu que, dans le cas de non-réussite du travail, il serait difficile, si pas impossible, de retirer le fond et le tube. Cette objection est spécieuse ; car si, après avoir exécuté un puits en niveau par nos procédés, on n'était pas parvenu à le rendre étanche, il serait nécessaire de parfaire le travail, en ayant recours à une machine d'exhaure pour battre les eaux, et aller poser une ou plusieurs trousses à picoter au-dessous de la base du cuvelage ; or, puis-
qu'il faut alors enlever par la force les eaux qui se trouvent dans le puits et le rendre ainsi accessible, il n'y a rien qui puisse s'opposer à ce qu'on démonte l'appareil d'équilibre. Il est vrai que, dans le cas spécial qui s'est présenté à notre puits de Saint-Vaast, le fond d'équilibre a mis obstacle à la marche du travail; mais c'est qu'il y avait là impossibilité d'avoir recours aux procédés ordinaires pour continuer l'avaleresse , à cause de la présence des terrains ébouleux qui ensablaient les pompes clés qu'on voulait épuiser l'eau ; ces sables provenaient d'un trou de sonde que l'on avait malheureusement foré au fond du puits. D'ailleurs, même dans cette circonstance, l'obstacle n'a pas été invincible ; car nous sommes parvenu à briser au trépan le pourtour de la calotte, c'est-à-dire le plateau qui la réunit au cuvelage, et celle-ci, devenue libre, pourra être retirée tout entière ; les morceaux de fonte prove-
nant du bris des pièces seront aussi très-facilement extraits au moyen du grapin.
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TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
CHAPITRE IV. PARTICULARITÉS RELATIVES AU TRAVAIL DU PUITS SAINTE-MARIE DE FÉLONNES.
Les diverses considérations générales que nous avons présentées sur le procédé suivi pour l'établissement du puits de Saint-Vaast, peuvent s'appliquer au travail du puits d'aérage que nous avons exécuté à Péronnes. Nous nous bornerons à consigner ici quelques détails spéciaux sur ce dernier travail. Le terrain -houiller se trouve en cet endroit à la profondeur de io 7 mètres, et la tête de niveau à 45 mètres. A la base des marnes et silex, qui constituent la plus
grande partie des morts-terrains, il se trouve 4 à 5 mètres d'argile compacte avec rognons, que les mineurs de la localité désignent sous le nom de tourtia, mais qui est bien plutôt, selon nous, ce que l'on appelle au Borinage les fortes-toises.
C'est dans ce terrain, qui ne renferme pas d'eau et qui est imperméable, que nous avons placé la base
de notre cuvelage en fonte, à la profondeur de o 5 m, 2 o , c' est-à- dire à une couple de mètres du schiste
houiller. Nous nous sommes réservé ainsi le moyen d'établir au besoin une ou deux trousses picotées au-dessous de
la base du cuvelage, ce qu'il pourrait être dangereux de faire dans le terrain houiller proprement dit, où l'on rencontre souvent des fissures qui compromettraient des travaux de ce genre. Le puits d'aérage de Sainte-Marie a été creusé au Forage du puits. diamètre du 2m,52. On a foré d'abord un trou de sonde de im,57; puis on a élargi à la dimension voulue. TOME XVIII, IS6o.
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