Annales des Mines (1860, série 5, volume 18)
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TRAVAUX EXÉCUTÉS EN BELGIQUE.
rnitive, soit om,5o ; elle est donc réduite au quinzième de son volume. Au moment de toucher le fond avec le cuvelage, un fait important s'est produit et qui permit de bien augurer de l'effet de la boîte à mousse : dès que cette dernière fut à peu près fermée par la descente du cuvelage, la communication des niveaux avec la colonne d'équi-
de cuvelage ainsi assemblée, pour la soulever et ouvrir la boîte à mousse. Ensuite, quand le matelas de celleci fut arrangé, on enleva le plancher de travail et l'on put commencer à descendre l'appareil. La première période de l'opération de la descente, qui est, comme on sait, la plus difficile, consiste à amener le cuvelage à la tête du niveau de façon à le faire porter sur l'eau. De même qu'à Saint-Vaast, elle s'est faite ici sans accident. Le travail a été continué ensuite, en ajoutant successivement les nouveaux tronçons, et en laissant descendre doucement le cuvelage. Au moyen dés trous à vis ménagés dans la colonne
libre fut subitement interceptée, et il fallut recourir à un moyen auxiliaire pour continuer à remplir le cuvelage qui était encore vide sur une hauteur de Descente
du cuvelage.
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PROCÉDÉ KIND.
15 mètres. Le fond d'équilibre employé pour descendre le cuve-. lage de Péronnes n'était composé que de deux parties, boulonnées ensemble et pouvant se démonter avec facilité; cette pièce était en fonte et avait la forme d'une calotte sphérique, avec rebord horizontal extérieur pour l'assembler aux collets du cuvelage.
La colonne centrale a été formée de tuyaux de pompes en tôle, de 8 mètres de hauteur et de o"',4o de diamètre. Pour descendre le cuvelage, on a placé sur les semelles de la baraque de sondage, quatre poutres en sapin de om,Lio d'équarrissage, et l'on a établi, sur ces pièces de bois, quatre des tiges de suspension avec vis de rap-
pel, dont nous avons donné la description précédemment. Dès que cette charpente fut installée, on se mit en mesure de monter, sur le plancher de travail, qui se trouvait dans le puits à 10 mètres du sol, les quatre premiers tronçons du cuvelage ; on plaça aussi le cylindre de la boîte à mousse dans le premier tronçon, le fond d'équilibre immédiatement au-dessous du second joint, et le cercle de suspension, à la tête du troisième ti onçon. Le tout arrangé de cette manière, on accrocha les tiges de suspension au cercle, et l'on saisit la partie
d'équilibre, on laissait entrer l'eau dans le cuvelage, chaque fois que cela devenait nécessaire, mais toujours de telle façon que les quatre tiges de suspension ne fussent chargées que d'un poids de 10 à, 15, 000 ka., ce qui était
utile pour maintenir le cuvelage d'aplomb. L'opération a été terminée sans la moindre difficulté et assez vite; car on placait généralement deux tronçons tous les jours. Le bétonnage du puits de Péronnes s'est fait encore de la même manière qu'à Saint-Vaast ; le même outillage a été employé et la composition des mortiers a été faite avec les mêmes éléments. Trois cuillers de bétonnage ont été installées sur la
circonférence du puits, ce qui suffisait pour remplir uniformément l'espace annulaire sur un diamètre de 1-,80. Ces cuillers ont fonctionné simultanément, pendant la plus grande partie du travail; elles étaient desservies par six treuils placés à l'Orifice du puits chaque cuiller en avait deux, l'un pour le service de la caisse proprement dite, et l'autre pour la manoeuvre
Bétonnage.