Annales des Mines (1860, série 5, volume 18)
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BULLETIN. 648 tender (débarrassé de son énorme excès de longueur) s'inclinent librement suivant le profil de la voie, en le serrant,
pour ainsi dire, d'aussi près que possible, et les essieux restent soumis seulement aux causes de surcharge inhérentes à chacun des véhicules isolément, et nulles dès lors pour le tender, porté par deux essieux.
Répétons-le: pour M. Engerth, il s'agissait d'avoir non un quatrième essieu couplé, mais un quatrième essieu mobile. Sa disposition était donc logique. Mais dès qu'on rend cet essieu
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BULLETIN.
Pour, pour ou contre la transformation serait oiseuse : qu'ajouterait-elle aux faits? Contre, que leur ôterait-elle? Les observations présentées plus haut, sur les surcharges énormes résultant de la liaison, viennent d'être confirmées d'une manière remarquable par une expérience intéressante faite à Nancy, au moyen de la bascule à huit ponts établie La locomotive spécialement pour les machines découplées. accouplée (0,170 ), garnie, ayant l'essieu d'arrière a et les essieux b et c du tender placés sur les bascules, on équilibra.
rigide, il n'y a évidemment (la question de stabilité étant si complétement tranchée maintenant par l'expérience) pas autre chose à faire que de profiter de cette rigidité pour appliquer immédiatement à cet essieu, comme aux trois autres, ce qu'il doit, en définitive, supporter. On fait fort bien assurément de rendre fixe et de coupler ce quatrième essieu, quand le tracé du chemin le permet; mais alors le motif déterminant de la connexion a disparu; elle n'a plus que des inconvénients, sans la moindre compensation.
Pue On plaça sous chacune des roues a une cale en fer de o',015.Voici les perturbations produites par cette dénivellation:
P.-S. Trois machines découplées et lestées (i) fonctionnent maintenant sur le réseau de l'Est; elles donnent d'excellents
chacune des roues b, la charge de 5 22_ Surcharge due uniquecet essieu a augmenté de "( nient d la liaison.
résultats. M. Vuillemin citait (tome XVII, page 116o) le chiffre du
parcours de la première machine découplée (nu 0,175) pendant une année. Il s'élevait à 9 p. ioo de plus que le parcours moyen pendant la même année, des machines accouplées du même réseau : ce qui s'expliquait facilement par les causes de dérangements et de chômages, inhérentes à l'articulation, et à la solidarité. Depuis, cette machine a continué son service sans interruption, sans élre entrée en réparation : elle en est maintenant au chiffre de 53.1126 kil, en dix-huit mois, c'est-à-dire sur le pied de 35.6i8 kil. par an, tandis que le parcours moyen des machines accouplées en i.860 a été de 23.1i118 kil. La seconde
machine découplée (0,182), en service depuis six mois, a parcouru aujourd'hui 19.695 kil. (2). Ces faits en disent assez. S'il y a une question sur laquelle l'expérience, et l'expérience comparative, doive juger en dernier ressort, c'est à coup sûr quand il s'agit de prononcer entre deux types de machines locomotives. En présence des résultats acquis, toute dissertation (I) Le lest pèse 3 892 T Les pièces additionnelles (longerons, etc.). Ï.8035 A déduire pièces supprimées.
5.887 ka' I 284
F,Accroissement de poids de la machine 4 383 (2)La troisième, (0,178), mise en service seulement au mois de février 1861. parcouru encore (aVril) que 8.000 kil.
10 La charge dela paire de roues a
s'est accrue de
kil.(Elna
rilseucleardgee
3 6,0i des roues in termédiai( res de la machine.
2° La charge dela paire de roues b a diminué de 50 La charge de la paire de roues c 1 180 a augmenté de
II° Avec une cale semblable sous
III° Avec une cale semblable sous la roue droite seulement de la paire b,
le surcroît de charge de celte roue A 470 s'est élevé à Tandis que la charge de la roue 1 88o conjuguée diminuait de.
COUCHE.
Minéraux des filons métallifères de Freiberg; par BERNHARD VON CUITA (1). (Extrait par M. DELESSt.)
Je meSuis proposé de comparer la composition minéralogique
des filons métallifères de Freiberg. Ce travail a été exécuté avec l'aide des nombreux documents qu'on possède sur ce sujet et avec le concours d'un de mes élèves, M. Weiss. Il est résumé par le tableau suivant qui donne la composition minéralogique de nos quatre systèmes de filons métallifères. Les minéraux les
plus fréquents y sont inscrits en caractères italiques. (1) Die mineralien der FreibergerEagange zusammengestell t, von C. Weiss, mit Beinerkungen von B. Cotte, Berg und IlUtleninannischeZeiliMg de 1860.