Annales des Mines (1860, série 5, volume 18)
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DES MACHINES LOCOMOTIVES
BULLETIN.
ETC.
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ÉLÉMENTS
Trouvés.
Aluminium. Argent. Antimoine. Arsenic. Barium. Bismuth. Carbone. Calcium. Cadmium. Chlore. Cobalt. Cuivre.
Etain. Fer.
Fluor.
Non trouvés.
S
Magnésium. Manganèse. Nickel.
Azote. Bore. Brome. Ceriurn. Chrome. Didyme.
Or. Oxygéne.
Plomb. Phosphore. Sélénium.
Erbium. Glucium.
Silicium.
Iridium.
Soufre.
Iode. Lanthane.
Strontium. Titane.
Lithium.
Tungstène.
Mercure. Molybdène. Niobium.
Uranium. Zinc.
Hydrogène.
-
Osmium. Palladium. Platine. Potassium. Rhodium. Ruthénium. Sodiurn. Tantale. Tellure. Terbium. Thorium. Vanadium.
Yttrium.
Zirconium.
___
Les tableaux qui précèdent mettent bien en évidence la grande différence qui existe entre la composition chimique des filons de Freiberg et celle de la plupart des roches. La potasse et la soude y manquent complètement et l'alumine ne s'y rencontre qu'en très-petite quantité. N'est-on pas en droit de con-
clure de ce fait seul que leur mode de formation n'est pas le même que celui des roches éruptives non plus que des roches sédimentaires et métamorphiques?
DES MACHINES LOCOMOTIVES À nuri
hOUES COUPLÉES.
LEUR STABILITÉ, LEURS EFFETS SUR LA VOIE.
Par M. FLACHAT.
Avant de nous occuper des questions générales engagées dans la discussion qui s'est produite sur le système de con= struction des machines Engerth, type du Creusot, à huit roueS couplées, nous tenons à mettre en dehors du débat un fait qui, au lieu de garder les proportions d'un mal-entendu, semble être resté la base entière et' unique de la critique que ce type de machine a encourue. Nous reproduirons d'abord textuellement l'argument qui nous est opposé « Avec la disposition des machines de l'Est et du Nord, toute pression sur les platines, résultant, soit du réglement des ressorts dans la machine au repos, soit des oscillations et des inégalités du profil de la voie pendant la mar-
che, entraîne, sur l'essieu antérieur du tender, ùn surcroît de pression plus que double. « Pour chaque kilogramme appliqué par la boite h feu sur les platines des longerons, c'est-à-dire à 2.,05 de l'axe de l'essieu antérieur du tender, celui-ci reçoit un curerait de charge de 21%2, tandis que l'essieu d'arrière placé à i"',7o du premier, est soulagé de 10,2. Si par suite des oscillations de
la chaudière, le surcroît de pression sur les platines atteint, en marche, 2 tonnes seulement, la surcharge du premier essieu s'élève à 4,4 (C. » Telle est la conséquence capitale d'une modification apportée à un type produit surtout en vue d'une répartition uniforme sensiblement constante, et auquel on croyait, tout en l'altérant, conserver ce caractère! n A cela que répond M. Chobrzinski? »Pas un mot. » Pour l'auteur de la dissertation (c'est nous dont il s'agit), il faut lui rendre cette justice il décline franchement le débat, c'est-à-dire l'examen des
effets du porte-à-faux des longerons, qui est, encore une fois, le trait caractéristique des machines modifiées. Mais nous ne choisissons pas ce terrain pour noire discussion, dit-il... » A la bonne heure; cela est commode et prudent.
(s)
Pour répondre, en effet, voici ce qu'il eUt fallu dire Voir Annales des mines, 1859, tome XVI, page 584. Annales des mines (iStio, tome XVII, pages 462 et 464.