Annales des Mines (1861, série 5, volume 19)
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b. Bois d'essences
différentes.
FROTTEMENT DE GLISSEMENT.
FROTTEMENT DE GLISSEMENT.
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Je n'ai trouvé aucune différence dans le frottement de ces bois, pour la même essence (1). Quant au frottement de ces bois, d'une essence à une autre, toutes choses égales d'ailleurs, il varie peu, en général ; néanmoins il varie sensiblement, et voici de quelle manière Sur rails secs, les bois qui ont donné lieu au frottement le plus énergique ont été les bois tendres, dans
l'ordre suivant i° Peuplier proprement dit, ou peuplier ordinaire (blanc) ;
2° Peuplier dit grisard ou tremble ; 3° Sapin. Le bois qui, au contraire, a donné lieu au frottement le moins énergique a été le bois de chêne. Entre ce dernier et les précédents s'est placé l'orme (tortillard). Mais il ne faudrait pas croire qu'entre ces différents bois il y ait eu beaucoup de différence : elle a été au contraire assez peu considérable, en somme, même entre ceux dont le frottement s'est montré le plus différent (peuplier blanc et chêne). Elle ne s'est d'ailleurs manifestée que dans les limites supérieures des zones ét dans les courbes moyennes : elle a été à peu près insensible aux limites inférieures, des zones. Sur rails mouillés, Pendant la première minute de glissement, le bois qui a donné lieu au frottement le plus énergique a été le bois de sapin. Entre les autres il ne m'est guère possible de faire de distinction.
Après la première minute de glissement, pendant la période d'existence du cambouis aqueux, les zones de frottement de tous les bois se sont confondues. Je n'ai pas fait d'expériences comparatives d'un bois à l'autre sur rails huilés. Enfin je ne dois pas oublier de dire que tous mes Tous les bois ont glissements de bois ont eu lieu sur fil, c'est à-dire sur unigqiuisesméen, su, fil. la longueur des fibres du bois, placées parallèlement aux rails (1). La voie sur laquelle j'ai opéré était formée de rails InfluenceG. ll n e de 6 centimètres de largeur et de 6 mètres de longueur, oti uinoins posés sur traverses, avec coussinets et coussinets de de, pose joints ordinaires, espacés, depuis le joint jusqu'au mi- d"d lieu du rail , de om.75, im.o5 , im.2o. Mais dans le bois du Vésinet, sur deux kilomètres de longueur, elle était posée avec éclisses aux joints, sur traverses espacées, depuis ce joint jusqu'au milieu du rail, de om.9o, Zlitgàeri;.;,`,
1m.00,
Sur la voie ordinaire, quoiqu'elle fût bien posée et bien entretenue, les rails faisaient quelquefois, aux joints, un peu de saillie l'un sur l'autre. Il en résultait, lors du passage des patins de bois, la formation de petits copeaux, sur ces points. Rien de pareil ne se produisait plus, au moins bien .
sensiblement, sur la voie éclissée.
Néanmoins il ne s'est manifesté, dans mes expériences, aucune différence appréciable entre le frottement sur cette voie et sur la voie ordinaire, dans aucun cas, ni dans aucune circonstance. (i) Il
de
n'y a qu'au démarrage (dont je parlerai un peu plus loin) qu'il se manifeste une différence de l'un à l'autre. (i) 11
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n'était pas facile de tailler autrement les longs plateaux formaient les patins du wagon frottant. D'ailleurs
bois qui
je ne pouvais pas tout expérimenter, et le champ de mes recherches était déjà bien étendu.