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Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)

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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

du inférieur de l'entonnoir conique fixé au pourtour levier à gueulard (fig. ii). Le cône est suspendu à un dans le contre-poids ; la charge est versée à la brouette l'entonnoir

sillon circulaire compris entre le cône et

minerai et le puis le cône, en s'abaissant, rejette le qu'il combustible vers le pourtour de la cuve, tandis

au fond se produit au centre une sorte de fosse coniqueles plus

de laquelle tendent à rouler les fragments est rendue plus pergros : ainsi la colonne centrale à méable, et l'on réagit contre la tendance des gaz

alors aspisuivre les parois. Les produits gazeux sont pratiquées dans les parés par de simples ouvertures de la rois du fourneau, immédiatement au-dessus charge. Mais il est évident que dans le cas de fourneaux très-larges, cet appareil ne suffit pas pour prévenir entièrement la distribution inégale des gaz ; il faudrait déjà dit, au alors avoir recours, comme nous l'avons système de prise centrale imaginé par M. Coingt. Dans quelques établissements du Cleveland (TeesSide) et du pays de Galles (Aberdare, Ystalifera, etc.) l'appareil à cône mobile, dont nous venons de parler, cylindre plongeur est remplacé par le système ancien à dans le cas employé sur le continent fixe, généralement de gueulards étroits (fig. 7). Enlèvement des laitiers.

Comme pendant des appareils, destinés au montage

méet au chargement du minerai, citons les moyens l'encaniques employés . par les fondeurs anglais pour usines lèvement des laitiers. Rarement, dans les grandes

anglaises, les laitiers se répandent librement, par-dessus la dame, sur le sol de la halle de coulée. 'Presque' toujours on les reçoit directement dans de grands wagons basculeurs en tôle que des chevaux, ou plusfréquemment

EN ANGLETERRE.

des machines à vapeur fixes à câbles sans fin,

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amènent

de suite par chemin de fer au haut des crassiers, dont l'élévation est parfois de 20 à 5o mètres. Il y a là une

source d'économie notable de main-d'oeuvre et de frais de transport, dont les usines françaises feront bien de profiter. La plupart des hauts fourneaux du pays de Galles fournissent par jour 4o à 5o tonnes de laitiers et les plus grands Go à 80. Quelle dépense, s'il fallait les charger à bras d'hommes, et opérer les transports par voies de terre! § 5. Souffleries.

Pour avoir de fortes productions, il ne suffit pas d'accroître le volume des fourneaux, il faut encore augmenter proportionnellement celui du vent. Depuis

trente ans, il a fallu, par ce motif, plus que doubler, dans les usines anglaises, les dimensions des souffleries.

D'autre part, l'exhaussement des fourneaux et le

chauffage de l'air ont accru la résistance, de là, nouvelle nécessité de multiplier la puissance des appareils moteurs.

Autrefois on ne trouvait dans les usines anglaises que des machines de Watt à basse pression et condensation. Le cylindre soufflant, placé à l'une des extrémités du balancier, avait invariablement un diamètre double du cylindre moteur de l'autre bout. Aujourd'hui on se sert plus. souvent de machines à haute pression, avec ou sans détente, dont le cylindre moteur est par cela même relativement plus petit. Les machines soufflantes horizontales sont rares en Angleterre. On a reconnu, coMMe' sur le continent, que l'avantage résultant d'une installation simple et peu coûteuse, était plus que compensé, tant par l'usure ra-

Les'inachines horizontales

sont rares.