Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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A,
Aux prix de matériaux réfractaires qui seront rapportés plus tard, le coût total d'un haut fourneau du plus grand modèle s'élève en Écosse à 4.5 oo liv. st.,
les moinS 'échauffées.
et les appareils à air chaud. Le gueulard est libre dans la plupart des hauts fourneaux écossais ; les gaz et flammes perdues s'échappent par une cheminée percée de deux à quatre portes pour le chargement.
En 185o et années suivantes, on a cependant essayé dans quelques usines de recueillir les gaz perdus ; mais on s'était borné à percer, à 3, 4 ou 6 pieds sous le gueulard, un certain nombre d'ouvreaux amenant les gaz ou directement sous des appareils d'air chaud placés au sommet du haut fourneau ou, par des conduites, à des chaudières situées au bas ; le gueulard, dans ces essais promptement abandonnés, n'avait même pas été fermé. § 4. Installations accessoires des hauts fourneaux.
Les généralités que nous avons données précédem-
demment sur les installations accessoires des hauts fourneaux, sur les souffleries, sur les appareils à air chaud, comprennent tout ce que nous aurions à dire ici sur le même sujet. Nous nous bornerons donc à donner quelques détails complémentaires sur un des appareils à air chaud imaginés pour le service des grands hauts fourneaux d'Écosse , sur l'appareil de l'usine de Gartsherrie.
Le modèle en est représenté par les fig. 3, 4, 5, 6, tel qu'il a été construit pour lapremière fois par M. Whithelaw, directeur des fonderies de Gartsherrie.
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L'air froid arrive en A, PaSse d'abord dans la partie en circulant dans les tubulures en siphon ab, a'b', a"b", a"'b"', placées à l'arrière du four, c'est-à-dire
l'ajournement de modifications presque toujours avantageuses.
soit 112.500 francs, non compris la machine soufflante Gueulards libres, pas de prises de gaz.
EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
De là le courant d'air se bifurque entre les deux lignes
de tuyaux doubles BBB , BrB'Br
- des interrupteurs ii'
se trouvent dans les deux compartiments de chaque ligne, afin de forcer le gaz à passer alternativement à travers le S tubulures-siphons qui réunissent ces compartiments. A la Sortie dès deux lignes de tuyaux doubles, l'air échauffé trouve des conduits AC , AC par lesquels il se rend aux porte-vent. -
Nous avons déjà dit, aux généralités sur la fabrication dela fonte, que leprincipe de ces dispositions est le même
que celui des appareils Calder modifiés dont on fait usage aux usines de Clarence-Works (Cleveland) ; dans les deux cas, on interrompt la courbe des siphons sur le point où elle s'use le plus rapidement. Nous avons dit aussi que la complication des formes, surtout dans le dispositif qui nous occupe, nous paraissait être une cause d'infériorité de ces appareils par rapport au sys-
tème Calder ordinaire. Nous sommes assez portés à maintenir cette opinion, malgré ce qui nous a été affirmé à Gartsherrie des bons services obtenus de cet appareil
sous le rapport de la durée. Mais si la forme des tuyaux verticaux paraît désavantageuse, quelques autres dispositions de cet appareil semblent au contraire mieux comprises et surtout bien appropriées au service des grands hauts fourneaux qu'il doit desservir. Il présente d'abord l'avantage généralement constaté dans les chaufferies où l'air circule dans des caisses métalliques à parois plafies l'avantage d'une grande surface de chauffe : elle est ici ap-