Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
tage, les plus siliceux et sulfureux, peut-être encore les moins manganèses et les plus phosphoreux c'est-à-dire,
en un mot, les plus propres à laisser dans le métal le maximum d'impuretés, et par conséquent à affaiblir encore quelques-unes des autres qualités demandées aux fontes écossaises: Parts d'influence cideeslajin"te','.7.is
Quant à ces autres qualités, il n'y a certainement pas une égalité parfaite entre toutes les fontes d'Écosse ,
et des procédés mais elles sont généralement très-fusibles et très-fluides. sur les
autres qualités Comme autres traits assez constants aussi de ces prodes fontes écosis. duits, on connaît leur mollesse et leur faible ténacité. On a souvent attribué en bloc tous ces caractères à la
présence du phosphore dans les minerais d'Écosse (black ou clay-bands).
Sans vouloir nier qu'une part de ces effets puisse être due à un élément qui existe certainement dans la plupart des minerais écossais en doses plus ou moins fortes, nous pensons cePendant, d'après les analyses ci-
dessus rapportées des minerais et des fontes, que le silicium et peut-être les métaux terreux jouent un rôle
beaucoup plus important que le phosphore dans la composition de celles-ci, et, par conséquent, doivent influencer beaucoup plus leur qualité (I). silicium joue dans la composition des
Malgré des laitiers extraordinairement basiques, malgré la présence du manganèse en plus forte dose qu'on
ne le suppose généralement, le contenu des fontes
fo"'" d'E""e d' Écosse en silicium descend rarement au-dessous de un rôle Pl" importa"' 2 à 2 ,5o p. 100. Il paraît souvent supérieur à la teneur que le phosphore. en carbone, tandis que la proportion de phosphore dépasse rarement o,5o à o,6o p. ioo, quand elle n'est pas de quelques millièmes seulement.
Il semble donc qu'ici, comme d'ailleurs dans bon (i) Voyez ce qui a été dit à ce sujet de l'influence spéciale de l'aluminium, pages 167 et ,68.
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nombre de roulements en fonte grise, dans les allures chaudes, en un mot, le silicium soit un élément constitutif des fontes au même titre que le carbone. Or rien de ce qu'on sait aujourd'hui des alliages de fer, silicium, carbone et phosphdre , n'infirme l'hypothèse que le premier métalloïde .est susceptible d.e communiquer à la fonte une fusibilité et même une fluidité à la coulée aussi grandes que celles qui peuvent résulter de la présence de quelques cantièmes du second ou de quelques millièmes du troisième. On sait même positivement que les fontes très-siliceuses sont toujours non-seulement très-fusibles et très-fluides, mais encore très-molles : tous caractères des fontes de moulage écossaises.
D'un autre côté, chacun sait aujourd'hui que le défaut de tenacité reconnu aux fontes à l'air chaud tient à l'excès de silicium dont la haute température des régions inférieures du haut fourneau et une réduction plus complète des Minerais favorisent le passage dans le métal ( 1).
(I) Ayant eu l'occasion de communiquer ces aperçus à M. Janoyer,, ingénieur-directeur des hauts fourneaux de Vierzon, qui s'est beaucoup occupé des fontes siliceuses, nous avons reçu de lui des renseignements tout à fait concordants avec l'opinion que nous venons d'émettre; les voici c, En 1848, au mois d'octobre, un des hauts fourneaux de l'usine de 'lionne (Loire), marchait avec un lit de fusion a dont le dosage répondait à un laitier composé de _
Silice
41,50
Alumine .. . tom Chaux.. .
48,50
Oxygène calculé. 31,550 .
.
.
18,292
Formule.
Buse.
100,00
(, Le vent était introduit à 280 ou 3.0°C. La pression était de om.o7 de mercure, avec un diamètre de buses de o"'.07. Dans ces conditions, la fonte obtenue était de première qualité pour moulage ; elle était chaude, coulante et peu g,ra-