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Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)

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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

comparable à celle de 1855 : or, chose digne, de re-

marque, cet exemple se rapporte à celui des hauts fourneaux dont l'ouvrage a été le moins élargi; le profil de ce haut fourneau n'a en effet que (3 pieds (1 m,824)

au lieu de 7 et 8 pieds (2m,12 à 21',44) que présentent les autres au niveau des tuyères. Ce haut fourInfluence des accroissements exagérés des dimensions transversales de l'ouvrage et de creuset.

neau est en même temps celui qui a le moindre nombre de tuyères. Ainsi donc les accroissements exagérés des dimen-

sions transvervales inférieures des hauts fourneaux, auxquels nous avons déjà dit qu'il fallait attribuer les moindres proportions de fontes n" 1 et 2 obtenues dans

la période 1850-1858, ont encore incontestablement augmenté plutôt que réduit la consommation de combustible.

Il est aisé de comprendre, en effet, que la régularité de l'allure trouve son principal obstacle dans les dimensions énormes données au diamètre ou au côté de l'ouvrage, malgré la multiplication du nombre des tuyères.

Indépendamment des soins extraordinaires qu'entraîne l'entretien de ces nombreuses tuyères, il est même avec une forte pression, de faire pénétrer l'air sur toute une largeur de 2 mètres à 2m,5o : la moindre obstruction sur un point de l'ouvrage dévie

le courant d'air, porte le feu tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, ce qui se traduit presque immédiatement par la production de fontes n" 5 et 4. L'air chaud et même très-chaud n'est plus alors un remède suffisant contre

ces causes d'irrégularité: la combustion se produit très-intense à faible distance de l'oeil des buses ; tandis que le centre est froid, le feu est fréquent sur les parois, et il faut recourir souvent aux aspersions d'eau contre l'enveloppe extérieure de l'ouvrage.

EN ANGLETERRE.

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Si nous rappelons d'ailleurs que les minerais d'Écosse sont exceptionnellement riches, fusibles et réductibles, on reconnaîtra combien les grandes dimensions d'ouvrages seraient encore plus désastreuses avec les

minerais généralement plus pauvres et plus réfractaires du continent. Que si, enfin, on comparait les quantités de matières liquides et même la production obtenues, par tonne de houille et par jour, des grands ouvrages écossais et de minerais exceptionnellement faciles, avec celles qu'on obtient, notamment dans quelques hauts fourneaux français, de creusets moins vastes et de minerais moins avantageux, on serait frappé de l'infériorité des profils écossais à cet égard. On demeurera convaincu, comme nous, qu'autant i.uts

est recommandable un profil où le diamètre de l'ouvrage étant fixé entre im,5o et m,8o par la nature plus ou moins réfractaire des, minerais, on agrandit ensuite au maximum possible la capacité de la cuve, autant sera généralement mauvais un tracé qui accroît la capacité du haut fourneau , comme les fonderies écossaises, par l'augmentation presque exclusive du côté ou du diamètre de l'ouvrage. En modifiant leurs profils dans le sens que nous indiquons, il nous paraît évident que les fondeurs d'Écosse produiraient tout autant d'ailleurs, sinon plus qu'aujourd'hui, mais

d'Ec.s.se

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Sgêat gr en erétrécisra

par le bas.

avec une moindre dépense en combustible ; les charges

mieux préparées pourraient, avec le même soufflage qu'aujourd'hui, passer plus vite; l'exemple d de notre tableau de roulement le prouve surabondamment. L'utilisation des gaz et flammes du gueulard est peu répandue en Écosse, malgré la richesse probable de

L'utilisation dudglgualzarei

ces gaz en principes combustibles. Nous avons entendu estau"ritafia"ceiti'ele"`

motiver l'abandon de ce procédé parce que les hauts

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