Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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258 qu'ailleurs l'insuccès qu'on y a rencontré à cet égard tient à de mauvaises dispositions des prises de gaz.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
fourneaux écossais disposent généralement de menus à bas prix dont ils ne trouvent l'emploi que dans les
foyers de chaudières et d'appareils à air chaud. On prétend ensuite que les prises de gaz gênent le roulement de ces grands hauts fourneaux ; les tentatives faites dans certaines usines, de 185° à 1855, ont établi la croyance bien arrêtée que les gaz ne peuvent être soustraits, même à une profondeur de 1 mètre à 1-,5o, sans réduire la production de 20 à 25 p. ioo et sans augmenter la consommation de combustible de 0t,25 à ot,5o par tonne de fonte. Nous avons dit en effet, dans un autre chapitre, que les grands hauts fourneaux et surtout les grands gueulards comportent quelques difficultés dans la prise des gaz ; mais nous avons montré aussi que ces difficultés sont loin d'être insurmontables. Or, en Écosse, aucune des installations propres à vaincre ces difficultés n'a été adoptée jusqu'ici ; des prises de gaz sans trémies, sans même une fermeture complète du gueulard, sans _chargement mécanique enfin, devaient conduire aux résultats qu'on a observés dans les tentatives que nous rappelons. Reprendra-t-on les essais par des procédés plus par-
faits dont on trouverait les modèles dans le pays de Galles lui-même ? On peut en douter tant qu'en effet le menu des houillères appartenant aux fonderies mêmes n'aura pas un écoulement commercial qui en élève le prix. Conclusions En résumant ce qui précède sur les procédés de fa,7 sur le travail brication écossais, considérés au point de vue des prodes hauts fourneaux duits et consommations, on voit que écossais au pointée vue i° Les progrès, depuis 18.35, ont été fort peu considé, des produits 'J'ables dans ce district, au moins en ce qui regarde l'éco, et consommations.
nomie de combustible.
EN ANGLETERRE.
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20 Déjà, à cette date, le succès définitif de l'air chaud et du roulement à la houille étaient acquis : à cette époque aussi, les profils avaient été modifiés en vue de l'accroissement de la capacité de la cuve, par de plus grands diamètres du gueulard et du ventre ; mais les bons effets de ces modifications avaient passé inaperçus , demeurant confondus avec ceux attribués à l'air chaud.
3° De 1845 à 185o et surtout de 1850 à 1858. les hauts fourneaux ont été de nouveau agrandis, notamment par la hauteur et par les dimensions transversales des parties basses. De là n'est résultée aucune économie de combustible, mais plutôt un accroissement de consommation; la production journalière a augmenté', mais un
peu aux dépens de la qualité des fontes, la proportion des n" 1 et 2 ayant certainement baissé dans ces derniers
temps. Tout en réduisant les frais de main-d'uvre et généraux, par les fortes productions qu'ils permettent, ces grands hauts fourneaux ne constituent pas un progrès réel et général, car leurs vastes ouvrages pourraient être désastreux en cas de minerais d'un traitement en fonte de moulage moins facile que les blackbands grillés écossais.
Les procédés d'utilisation des gaz de hauts fourneaux, malgré leur richesse évidente en principes combustibles, n'ont pas été et ne seront sans doute pas de 4°
longtemps appliqués généralement en Écosse.