Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
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EN ANGLETERRE.
du réseau anglais. La demande intérieure absorbait alors aisément les accroissements de production ; les stocks étaient rares dans les fonderies; les prix, constamment élevés, excitaient à la création de nouveaux établissements , auxquels une formation houillère presque vierge semblait laisser une place indéfinie. Vers la fin de cette période, la multiplication des fonderies, et, par suite, une concurrence plus active, sur un marché intérieur désormais trop restreint, provoquèrent une première chute des prix, ainsi qu'il résulte du tableau suivant .......-.--
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ANNÉES.
,_ un vente.
PRIX
ANNÉES.
de vente.
1833 1834.
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5
0
4
10 10 0 5
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4
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4
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4
0 0
0 0
0
de vente.
liv. sch. d.
liv. sch. d.
liv. sch. d. 1830. 1831. 1832.
PRIX
ANNÉES.
1835.. 1836.. . 1837.. . 1838.. . 1819.. . .
.
3
15
0
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3
0
2
0 10
2
16
0
2
14
9
0 0
1840.. . 1841.. .
4
10 15 10
0
1842..
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4
0
0
1843...
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4
10
0
1844. ,
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4
6
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0
En 1845-46 s'ouvre une ère nouvelle pour l'industrie de la fonte d'Écosse : elle se répand au dehors ; elle cherche en France, en Allemagne, aux Etats-Unis, etc., des débouchés qui vont croissant rapidement de 1846 à 1848. Cette dernière année devait marquer, en Écosse comme ailleurs, au nombre des époques de perturbation générale des affaires industrielles et commerciales. Ce district eut donc à subir, comme beaucoup d'autres,
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les progrès des grands travaux publics. Les stocks s'y
réduisent et les prix, sans atteindre les taux élevés d'autrefois que la concurrence rend désormais impossibles, se relèvent constamment jusqu'en 1857. La pléthore et la crise qu'elle engendre à cette date en Amérique, coïncidant avec un moment d'arrêt des grandes entreprises du Continent, semblent se réunir pour _clore, aux premiers jours de 1858, cette période de prospérité. Les préoccupations politiques de l'Europe se sont depuis superposées à ces premières causes de malaise pour le perpétuer en 1859 et en 86o. Enfin l'état de langueur créé par ces diverses circonstances s'est encore aggravé, d'une manière toute spéciale pour les fonderies écossaises, par la concurrence d'un district tout nouveau dans le mouvement industriel du Royaume-Uni : du Cleveland, qui a si rapit
dement grandi depuis quelques années. Les prix de revient et de vente y sont assez bas pour compenser la légère différence de qualité qu'on prétend avoir reconnu entre ses fontes de moulage et celles d'Écosse.
Voilà, à grands traits, la succession des circonstances qui ont provoqué de 1845 à 1839 les fluctua-
tions du stock, de l'exportation et des prix , telles qu'elles sont rapportées dans le tableau suivant
cette longue crise de 1848 à 1852, crise encore aggravée pour lui par la concurrence des nouveaux établissements, en construction à la veille de cette période néfaste.
En 1852-53 l'industrie retrouve enfin son assiette. Les fonderies écossaises prennent une large part des débouchés offerts sur le Continent et en Amérique par TOME XX, 1861.
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