Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
258
EXPORTATION
EXPORTA-
....-------....""--.
TION TOTALE
IMPORTANCE
du stock
dite (1), cabotage(2), de tonnes de 1.015 kil. eii milliers en Millier' de tueries, de tonnes. milliers 240
1345 1846 1847 1848 1849 1850 1851 1852 1853 1854 1855 1856 1857 1858 1859
144 89
50 à 100 196
200 300 360 450 216 132 130 90 196 350
tonnes. milliers
liv. seh. d
en milliers
en milliers proprement
Ar1NÉES.
de
milliers
milliers
56,671 119,107 143,460 162,114 153,200 134,710 192,610
»
n
192,893 227,005 227,870 221,943 189,190 260,090 210,530 316,980 301,097 295,000 245,000 233,768
312,010 370,465 389,981 375,143 324,200 452,700 431,900 635,000 585,010 538,108 503,559 528,000 554,000 567,000
224,370 315,020 283,903 243,108 258,589 204,232 274,000 254,245
280,1100
312,755
PRIX
do vente des fontes livres, schillings et deniers.
e
_D
4
0
3 2
2
5 4 6
2
4
6
2
1
0
2
5
2
3
1
5
9
9 9 6 2
2 14
5
2 11
11
CONSOMMATIONS CONSOMMATIONS
ANNÉES.
de tonnes, milliers
(2) On ne sera peut-être pas l'ache de trouver les parts de la France dans ces exportations, les voici en milliers de tonnes. nombres ronds
1530..
.
.
1845.. . 1846.. 1347..
Milliers
Milliersil Années.
.
.
4 11
. .
46 25
1818. 1849. 1350. 1851.
.
.
6
. .
.
9
.
10
.
.
11
Milliers
Années. 1852. 1853. 1854. 1855.
. . . . .
.
.
.
19
29 31
,, 67
Milliers
Années. 1856. 1857. 1858. 1859.
des fonderies
. milliers
(1) Y compris quelques milliers de tonnes expédiées d'Écosse en An gleterre, par railways.
Années.
ment et du maintien d'un personnel plus spécial dans un district où la population ouvrière est déjà fort nombreuse et très-condensée (1). Voici, au reste, les chiffres de ces deux sortes de consommations pendant la période 845 à 1859.
1
3 19 3 10 3 12 3
Ô
3 9 0 4
3 11
259
suite, se prêtent moins à des transactions commerciales étendues. Citons aussi la difficulté du recrute-
.
.
61
.
.
.
.
68 52
.
.
51
On n'aurait d'ailleurs qu'une idée incomplète du mouvement commercial auquel donne lieu la fonte d'Écosse, si nous n'ajoutions quelques mots sur ce qui constitue la consommation locale, c'est-à-dire sur le complément de vente à ajouter aux chiffres précédents. La consommation locale se divise en deux branches les fonderies de deuxième fusion et les forges. Jusqu'ici plusieurs obstacles semblent s'être opposés à un développement de ces deux modes aussi rapide que celui de l'exportation : parmi ces obstacles, citons
surtout la nature moins simple des produits qui, par
1845 1846 1847 1848
200
1849 1850
117
1851
1852 1853 1854 855 1856 1857
1658. 1859
TOTAL
des forces en milliers de tonnes.
de la consommation locale. I
milliers. 60 80
milliers. n
210
100 a
130 110
»
227
a n
ii
e
ii
il
125
180
111
150 175 193 160 132 150
305 261 300
125 133 155
146 193
326 315 278 343
.._
Il paraît donc vrai' que les quantités de fontes absorbées par les fonderies de deuxième fusion et par les forges n'ont pas suivi une marche ascendante aussi rapide que l'exportation ; niais il faut remarquer qu'en grande partie les moulages sont destinés à l'exporta-
tion. De plus, 25 à 3o p. ioo des fers en barres et tôles fabriqués en Écosse s'écoulent directement en (i) C'est évidemment sous l'influence de cette difficulté de recrutement ouvrier, que les fonderies 2' fusion d'Écosse ont imaginé les moyens mécaniques de moulage de tuyaux, des coussinets, etc., moyens dont les dispositions ingénieuses ont excité l'admiration générale lors des dernières expositions industrielles.