Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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PROGRÈS RÉCENTS
DE L'EXPLOITATION DES MINES.
successivement à c),,,tio, om.5o, o',55, o',70 et au dela. On voit
même simplement de briques. Je pense que le bois est encore le meilleur système, lorsqu'on peut s'en procurer de qualité et de dimensions conve-
vail a parfaitement réussi sans qu'on ait été obligé d'employer des bois de diruensions inusitées, moyennant la précaution de munir les dernières reprises d'une armature en fonte, disposée comme celles qui ont été déjà établies dans le département du Nord pour renforcer des cuvelages trop faibles. Les procédés de fonçage dont je viens de rappeler les traits principaux peuvent devenir insuffisants, soit lorsq ne l'affluence des eaux est excessive, soit lorsque les terrains sont trop coulants, soit enfin lorsque ces deux circonstances d'aliondance d'eau et de terrains coulants se présentent réunies, surtout si le fait se produit à une grande profondeur. C'est ainsi qu'en Belgique la partie nord du bassin de Mons et la partie sud du bassin du Centre entre Mons et charlerei, sontrestées jusqu'à CP jour inexploitées, et ont été considérées en quelque sorte comme inaccessibles, moins à cause de l'épaisseur des morts-terrains, qu'à cause de l'existence de sables coulants et aquifères à la base. de ces terrains. Voyons quels sont les moyens dont le mineur peut disposer pour ces circonstances exceptionnelles. Dans le cas de terrains coulants voisins de la surface, on peut employer les tours mobiles en maçonnerie, suivant le système usité en Silésie et dans le bassin de la Bohr, ou bien substituer à la maçonnerie des cylindres en tôle ou en fonte, comme l'ont fait M. Triger dans le département de Maine-et-Loire, M. Plot dans les environs d'Aix-la-Chapelle, etc. Si les terrains meubles sont en même temps très-aquifères, et ne dépassent pas 25 à 3o Mètres d'épaisseur, et si, soit pour faciliter l'enfoncement du tube, soit après l'enfoncement, pour rendre le bas de la colonne étanche, on veut pouvoir trav-ailler dans le puits sans recourir à des moyens d'épuisement coû-
nables. Il peut être plus cher que la maçonnerie, mais il le sera généralement moins que la fonte. C'est le bois d'abord,
teux à installer et à maintenir en activité, on recourra trèsconvenablement à l'emploi de l'air comprimé imaginé par
et en second lieu la fonte, qui offrent le plus de facilités pour
M. Triger.
obtenir une paroi étanche et surtout le plus de ressources pour les réparations, dans le cas où le terrain vient à faire
Ce système est devenu maintenant très-pratique, non-seulement pour le fonçage des puits, mais encore pour certains travaux du génie civil, tels que les fondations des piles de ponts. Si ces terrains meubles se rencontrent dans la profondeur, on a l'emploi soit des trousses coupantes surmontées d'un cuvelage en bois telles qu'on les applique dans le Nord, s'oit des tubes métalliques enfoncés par choc ou par pression, ou par les deux moyens combinés, comme on l'a pratiqué dans des
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qu'une pompe de 0.,70 peut en remplacer à de om,35; on verrait de même qu'une seule pompe de mètre en remplacerait deux de o,7o, avec beaucoup moins d'encombrement pour l'intérieur du puits. Je n'hésiterais pas à proposer d'employer une seule pompe d un mètre, là, où l'affluence présumée des eaux en demanderait deux de om,70. On a reconnu que pour ces grandes dimensions, un piston
analogue à celui des pompes Letestu et avec garniture en gutta-percha, était le meilleur système; qu'on pouvait, nonseulement sans inconvénient, mais même avec avantage, se dispenser d'aléser les corps de pompe, et enfin pour le jeu volant employer des corps de pompe de plusieurs pièces, afin
d'obtenir une longueur totale plus grande que la course du piston; ce qui permet de faire descendre la pompe, sans avoir à chaque instant à régler la longueur des tiges. La hauteur des répétitions a été portée sans difficulté à ho, 50 mètres, et même récemment jusqu'à 73 mètres, dans une avaleresse en exécution près de Stiring-Wendel, parli. Wohlwerth. On a pour toutes ces grandes pompes employé exclusivement des colonnes d'ascension en tôle, afin de diminuer
le poids à manuvrer ou à faire porter sur les bêches. Enfin, pour ce qui concerné le cuvelage, on a continué d'employer presque exclusivement le bois en France et dans le bassin de ;1ions, la fonte en Angleterre, et enfin à Liége et dans le bassin de la Ruhr', concurremment avec ces deux genres
de matériaux, la maçonnerie, soit de pierre de taille, soit
quelque mouvement par suite des travaux d'exploitation. Le puits de Carling, récemment foncé clans le département de la Moselle par M. Lévy, a été cuvelé en bois sur un diamètre intérieur de Lt mètres jusqu'à une profondeur de près de 50 mètres et en n'employant que trois répétitions de pompes. C'est le cuvelage le plus profond à ma connaissance. Le tra-
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