Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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PROGRÈS 'RÉCENTS
manière beaucoup plus large et plus complète qu'on ne le faisait il y a une vingtaine d'années sur le continent. On s'est rapproché des dispositions depuis longtemps adoptées dans le bassin de Newcastle, où la production est souvent portée pour un seul puits à 5o. ou 600 tonnes et plus par poste. Le puits n° 12 des mines du Grand-ilornu dans le bassin de Mons a été, sur le continent, l'un des premiers exemples de
DE L'EXPLOITATION DES MINES.
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soit à double effet, pour amener les chariots pleins au niveau
du plâtre, et pour relever les chariots vides au niveau des
en Belgique, dans le nord de la France, dans la Moselle, à Bonchamp, à Blanzy, à Ilive-de-Gier, etc., présente les caraclères généraux suivants
étages supérieurs de la cage; 50 Emploi de culbuteurs fixes, ou mieux mobiles, pour vider les chariots avec le moins de main-d'oeuvre possible, et dispositions diverses pour la classification spontanée des matières et leur chargement direct en charrettes ou en wagons. Arrêtons-nous un instant sur ces divers points qui donnent lieu a quelques observations. Pour ce qui est du puits même, la forme circulaire a, d'après plusieurs ingénieurs, l'inconvénient de moins bien utiliser une section d'une étendue donnée que la forme rectangulaire. Cela est incontestable; mais d'un autre côté la forme circulaire est mieux appropriée à l'emploi du muraillement, lequel est bien préférable au boisage lorsque le terrain est ébouleux, ou peut devenir tel avec le temps, et que le puits doit avoir une longue
1" Puits de grande dimension, à section circulaire et d'environ Ii mètres de diamètre; 2' Machine d'extraction d'un grande puissance (au moins
durée; elle es f d'ailleurs presque indispensable lorsque le puits doit recevoir un revêtement étanche soumis à une forte pression. Je crois donc que cette forme mérite, dans le plus
ces grandes installations. La description complète en a été donnée par M. Glépin, dans les Annales des mines. L'ouvrage récent de M. A. Burat, sur le matériel des houil-
lères, donne divers autres exemples qui peuvent être utilement consultés. Le type qui prévaut aujourd'hui, et qui se trouve reproduit
80 à 100 chevaux, souvent 150 et plus ), à cylindres horizontaux conjugué, sans engrenages, à haute pression, à simple détente par avance et recouvrement, et sans condensation, avec changement de marche par la coulisse Stephenson; volant léger placé entre les deux bobines et ayant plutôt pour otrje t de recevoir un frein que de régulariser le mouvement de rotation; frein à vapeur et petit cheval alimentaire spécial; 50 Emploi de cages recevant les chariots qui ont été chargés à la taille et viennent se vider au jour, de manière à éviter tout transbordement; guides fixes en bois ; parachutes variés, parmi lesquels le parachute Fontaine est encore aujourd'hui le plus usité ; dispositions diverses pour éviter de porter les cages aux poulies; câbles plats en chanvre ou en aloès, diminués, c'est-à-dire à section décroissante, lorsque la profondeur du puits est considérable; Zr Dispositions de recettes extérieures à plusieurs niveaux, ayant pour objet de recevoir simultanément les chariots des divers étages de la cage, afin d'éviter le temps qui se trouve perdu par les manoeuvres de la machine, lorsque la réception des chariots doit se faire successivement à un seul et même niveau ; emploi de balances, soit à simple effet aveccontre-poids,
grand nombre des cas, la préférence qu'on lui accorde aujourd'hui presque exclusivement en France et en Belgique. Pour la machine d'extraction, le type à deux cylindres conjugués, avec emploi d'un volant léger, a l'incontestable avantage d'éviter les points morts, et de donner ainsi un appareil qui est
toujours bien dans la main du mécanicien, et se manuvre avec facilité et avec précision. C'est donc avec grande raison que ce système prévaut aujourd'hui. Lien n'empêche d'ailleurs de combiner l'emploi des machines conjuguées, soit avec des cylindres verticaux comme M. Glépin la fait au Grand-huron, soit avec celui d'un engrenage, comme il en existe dans toutes les anciennes machines. On peut même se demander, dans ce dernier cas, si la simplification qu'on a recherchée, en supprimant cet intermédiaire entre l'arbre du volant et celui des bobines, n'est pas achetée trop cher. Il est certain, en effet, qu'en faisant attaquer directement l'arbre des bobines par les bielles motrices, on est obligé de diminuer le nombre des coups
de piston par minute; ce qui, pour une force donnée à développer, conduit à augmenter les dimensions du cylindre. On a ainsi des machines plus volumineuses, plus chères et aussi dans lesquelles, par suite des grandes dimensions des tiroirs, les manuvres à la main se font avec plus de fatigue pour le