Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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CONSIDÉRÉE AU POINT DE VUE MÉCANIQUE.
DE LA CHALEUR
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pression. Il suit de là qu'un abaissement de température accompagné d'une augmentation suffisante de la pression ne produit pas de congélation. On démontrerait de la même manière que l'inverse doit avoir lieu pour les liquides qui se contractent en se solidi-
Pour la vapeur d'eau nous avons vu que 606,5
+ 0,305t r
cd1, -0
d'où
c= 0,305,
fiant.
et l'on a par conséquent h= 0,305 +
0,00367
1 + o,00367/
606,5
0,695/
0,00002/2
0,0000003r OU
0.,30a
0,6951 0,00002C
6o6,5
0,000000311
273 ± t
ce qui donne pour
t= 0 t
h
50°
t
100°
h
t
o
h h
t= 200
_-_-_-
=
1,910 1,465 1,133
0,879 o,676
De l'influence de la pression sur le point de fusion des corps. 29. Principe fondamental.
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Concevons une masse d'eau à zéro renfermée dans une capacité invariable, et supposons qu'a l'aide d'une source de froid on parvienne à en abaisser la tempé-
rature. Une certaine quantité de glace tendra à se former, ou les particules d'eau tendront à s'éloigner
les unes des autres, puisque l'eau augmente de volume en se congelant; mais comme le volume total reste constant, la masse ne cessera pas d'être complètement fluide. Les forces répulsives moléculaires développées ne peuvent donc avoir pour effet que d'augmenter la
On est ainsi conduit à admettre en principe que, selon qu'un liquide augmente ou diminue de volume en passant à l'état solide, tout accroissement de pression abaisse ou élève le point de congélation. as. Expériences M. W. Thomson au moyen de l'appareil d'OErsted d:c;Nià13,, u.ifi I, pour la compression des liquides, et en employant thermomètre à éther, a trouvé que sous les pressions de 8,1 atmosphères et 16,8 atmosphères, le point de fusion de la glace correspond aux chiffres 00,059 et 000291 ou qu'il a baissé de ces deux quantités prises
en valeur absolue.
M. Bunsen a opéré au contraire sur deux substances qui se contractent en se solidifiant, le sperma ceti et la
paraffine. A cet effet, il s'est servi d'un tube renfermant de l'air et du mercure et la substance à l'état liquide au niveau du mercure. En chauffant l'appareil, il a pu par la dilatation du mercure et l'échauffement de l'air réduit à un moindre volume, faire varier la pression. Il a ainsi obtenu les résultats suivants, qui justifient le principe énoncé Pression en atmosphères.
(196
29
10 Pour le sperma ceti
Pour la paraffine
117°,3 1180,5
'56
A9',7 500,5 50",9
1
1160,3
85 100
./.18°,9
n'A i.
{
Température de solidification.
49°,9