Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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DE LA CHALEUR
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à la suivante étant très-petite nous paraît comparable à la grandeur des erreurs de l'expérience. Perehlortere de phosphore T= 148° t
182 190
200 210 288 300 336
A
5,078 4,987 4,851 3,391 3.670 3,654 3,606
Log. A
I.-- T
0,7056927 0,6978394 0,6858313 0,6010817 0,5646661 0,5627685 0,5630062
34 42 52 102 140 140 188
En examinant les tableaux ci-dessus à un point de vue général, on reconnaît que la densité des vapeurs va en diminuant très-rapidement à mesure que l'on augmente la température à partir du point de saturation, et devient à peu près constante dès que la température est suffisamment éloignée de celle qui correspond au maximum de tension. On observe cependant quelques anomalies dans les
derniers chiffres du tableau relatif à l'acide acétique, mais surtout dans les résultats obtenus pour le per-
CONSIDÉRÉE AU POINT DE VUE MÉCANIQUE.
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rapidement à mesure que 0 augmentera à partir de zéro, et deviendront sensiblement constantes pour une valeur suffisamment grande de cette variable, en d'autres termes, la courbe aura une asymptote parallèle à l'axe des abscisses, et dont l'ordonnée sera la densité théorique de la vapeur. Le moyen le plus simple de représenter une courbe de cette nature, consiste à considérer comme la somme d'exponentielles linéaires en 0 et de poser :
=a
b p°
c + etc.
y, etc. étant des nombres inférieurs à l'unité et a, b, c des coefficients numériques, sera la densité théorique ou la valeur de à pour 9
oo , et la densité de la o sera b
vapeur à saturation correspondant à 0
Pour la vapeur nous avons reconnu que l'hypothèse de deux exponentielles conduit à des coefficients imaginaires, et c'est pourquoi nous avons cru devoir nous contenter de la formule simple,
chlorure de phosphore. Ces anomalies, peu importantes
numériquement parlant, doivent être attribuées à des erreurs d'expérience, si l'on considère que les phases d' un phénomène naturel ont un caractère essentiel de continuité, lorsque les éléments dont il dépend n'éprouvent pas dans l'intervalle fini qui en limite l'étude, de modifications brusques. Si l'on représente par 0 l'excès de la température t d'une vapeur dont la pression reste constante, sur la température T correspondant à la saturation, et si l'on construit une courbe ayant 0 pour abscisse et à pour ordonnée, l'ordonnée à l'origine sera la densité de la vapeur saturée les ordonnées iront en diminuant très-
A=AH-bf36.
Nous nous bornerons à appliquer cette formule aux
vapeurs d'eau et d'acide acétique, le perchlorure de phosphore présentant trop d'anomalies ou d'erreurs d'expériences pour que nous puissions interpoler avec quelque chance d'exactitude. Si nous posons l0000à-61o0=y
et
l0000S-6loo.------a,
on a: 71=---
et le tableau
a + b p6,
34. Application à la vapeur d'eau,