Révisions de la page | Historique de transcription | Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)

BÉVUE DE GÉOLOGIE 404 fibreuse. A sa surface il se forme d'ailleurs des eiWorescences salines Quant à la densité de l'eau résultant d§ 1.q fusion, elle est d'autant moindre que la congélation` eq. lieu

avait encore une densité de

elle contenait du reste

seur W. P. Tro w b ri dge (1). Les échantillons du fond ont été

une telle quantité de sel marin qu'elle ne pouvait être employée aux usages domestiques. En faisant fondre et geler de nouveau

recueillis avec des instruments inventés par le lieutenant

,o913;

Il e4.ige dans l'Himalaya des lacs salés et M. Id. Sciai ag int;

drainage général. Mais l'examen des deux grands lacs salés de Rupseh

t pankong n montré à M. Il. Schlagintweit que

leurs çléb.euelies. avaient d'abord une position 'différente, et (Itie des bancs presque horizontaux de détrittis, ainsi que des traces laissées par l'eau, s'observaient autour de leur circonférence. Il pense donc que c'est l'érosion successive des vallées qui est la. pause prinçipale de la transformation graduelle des lacs d'eau douce du Tibet en lacs salés. Par suite du progrès de cette érosion, des millions de milles quarrés qui étaient d'abord opcupés par les lacs sont maintenant à sec il n'existe plus d'équilibre entre Pévaporation cies eattx 'et les. dépôts qu'elles opèrent; en sorte que les lacs, dont u.ne, partie,

n'est pas drainée à cause de leur grande profendetni,, dee. GulfStream.

thermomètre métallique de Br ég ue t, modifié par M. J. Sax ton.

Les sondes employés pour mesurer les profondeurs sont celles qui ont été décrites par les commandants NI aur y et S. P. Lee,

par les lieutenants Berryman et Brooke, par le commandant Daym an de la marine anglaise, et enfin par le profes-

weit (L), qui les a visités, pense que l'explication qu'on at donnée de ce phénomène n'est pas exacte. On ait d'abord admis que le soulèvement de la contrée avait produit un

tF.

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à une température moins élevée.; toutefois de 28°,5 à, 42°, il n'a pas été possible d'obtenir de l'eau douce, et la plus pure,

cette glace, M. 'Wallçer n'a obtenu qu'une eau dont la densité n'était pas inférieure à 1,0e2. Il pense d'après cela que, lorsque de la glace recueillie en mer donne de l'eau douce, c'est une glace lacustre provenant des glaciers des côtes. Lacs salés.

POUR L'ANNÉE 1860.

viennent de plus en plus salés. M. A. D. Bach e (2), directeur du Coast Survey, a présenté un résgmé d'observations intéressan tes faites sur le Gulf-Stream par la marine des États -Unis. Ce courant a été étudié non-seue

lement à la surface, mais encore dans la profondenr. pour déterminer la, température, il fallait des thermomètres enregistreurs et pouvant être corrigés des effets de la pression. s'est particulièrement servi pour les grandes prefOndetirS (1) Americ. J., XXIX, 1860,5145. (s) The American Association, 5860, 10, IX.

Stell w a g e n , par le commandant San d s , par les lieutenants

Craven, Berryman et Brooke. Les résultats obtenus sont résumés par des tableaux de courbes et par une cartemontrant

bien les limites ainsi que les variations de température du Gulf-Stream sur les côtes des États-Unis. Signalons particulièrement l'existence d'un courant froid entre la terre et le Gulf-

Stream. L'eau chaude venant du golfe du Mexique recouvre d'ailleurs l'eau froide descendant du pôle et les Observations du commandant H. Davis ont montré qu'entre les deux courants la température est celle qui résulte de la conductibilité de l'eau pour la chaleur. Une coupe longitudinale du detroit de la Floride fait voir comment la température varie avec le fond. Des tableaux donnent les courbes des températures correspondantes à la même profondeur et réciproquement les courbes des profondeurs correspondantes à la même température. La carte jointe au mémoire représente la partie du GulfStream comprise entre Tortugas et le cap Cod. Le long de la côte de Cuba sa température en juin est environ 8." F., c'està-dire de 8" supérieure à la température moyenne de Key West. Bien que le courant soit faible en cet endroit, il est cependant

recherché par les bâtiments et même par les steamers. A la sortie du détroit de Bemini ou des Florides, le Gulf-Stream se rend an nord, vers lequel il est dirigé par la forme de la côte. Sa vitesse est alors de 3 à 4 milles à l'heure; elle ne doit pas être attribuée à des différences de température, car les plus grandes différences lui sont transversales. Dans ces parages, tan-

dis que la température de la surface est au moins de 80, celle du fond se réduit à110°. A partir de Sainte-Augustine, le courant

se dirige vers le nord-est. Entre Sainte-Augustine et le cap flatteras, il reste à peu près parallèle, à la côte, se déviant seu-

lement de quelques degrés au nord et à l'est. A Hatteras, il (i) American Journal, XXVIII,