Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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Tr ae h y te.
M. Ch. Sainte-Claire Deville (i) a publié les résultats d'un travail sur les roches trachytiques.
Drachenfels.
Le trachyte du Drachenfels a été analysé par M. R am m el sb erg (2). D'abord ce trachVte a été débarrassé aussi bien que possible dé ses cristaux d'orthose vitreux, puis mis en digestion avec de l'acide chharhydriqffe concentré et enSiiite avec
une dissolution bouillante de soude; le résidu insoluble ou
siO3
indécomposable s'est alors élevé à. 92 95. M. Ram rn els ber g
56,97
a constaté d'ailleurs, comme l'avait déjà fait M. Delesse, qu'une dissolution alcaline attaque très-sensiblement le trachy te, et qu'elle en dissout la silice lors même qu'il n'a pas été traité d'abord par un acide (Bulletin oie la Société géologique, S. Xi, 1.2 : action des alcalis sur les roches). L'analyse a donné les résultats suivants pour la partie attaquable la, pour
la partie non attaquable lb et pour l'ensemble II: la.
siO3
A1803
Ve203
Ca0
Mg0
1,60
0,58
3,47
0,41
0,03 0,64 0,67
lb. 63,47
i 5,60
1,70
65,07
16,13
5,17
2,33 2,14
Na0 traces. traces. KO
4,44 4,44
4,77 4,77
HO
Somme.
0,70
6,74 92,05 99,69
0,70
Il est probable que le trachyte de Drachenfels contient de l'oligoclase indépendamment de l'orthose vitreux. On peut admettre p.our sa composition minéralogique 41,8 d'orthose vitreux, AO.,5 d'oligoclase; le reste renfermerait de la silice, de
l'oxyde de fer et d'autres bases. M. C. y. Dan er (3) a analysé divers porphyres trachytiques trac hy tique. de Ilongrie : 1 de la montagne Ilradek près Nagy-Mihilly; Porphyre Hongrie.
445 1860, Trac hyLe trachydolérite du Vogelsgebirge a été étudié par M. H. dol ente. Il le distingue déjà du basalte. Vogelsgebirge Tas c h e (1). Sa couleur grise présente une pâte feldspathique et zéolithique qui contient de raugite, de l'horriblende, du fer oxydulé et dans les variétés grenues du péridot. tin échantillon de Londorf analysé par M. Engelbach a donné: POUR L'ANNÉE
REVUE DE GÉOLOGIE
444
Il de Dragomer; III de Kovàszo Legy ; IV variété celluleuse de Talkibànya.; V trachyte décomposé de Bikzad dans le comitat de Szathmar. Dans ces analyses, les alcalis ont été estimés par différence Alcalis.Perte an feu.
Al2O3
Fe203 Mn0
Ca0
83g0
I. 75,83 Il. 70,09 III. 67,74
15,78 15,32
traces
2,22
0,90 0,54
1,96 6,64
3,22
100,00
1,58
100,00
11,05
1,01
1,91
0,05
4,06
13,45 1,71
100,00
IV. 81,93 V. 60,56
traces. traces. 0,91
2,96
4,28
100,00
sic»
04,51
1,72
traces. o
traces. traces. 4,92
traeeS.
3,21 1,84
0,75 3,03
Somme.
434.
1859, 831
Fe0
Mn202
11,28
15,50
0,51
CaO 7,95
Mg0
KO
Nû0
Somme.
4,67
1,45
3 67
105,00?
Le trachydolérite est très-répandu dans le Vogelsgebirge; il apparaît surtout quand le basalte a été enlevé et il borde les tufs ou les amygdaloïdes. Quelquefois il prend une couleur rouge qui le fait ressembler à certains grès ou bien il devient celluleux, et alors il est connu Sous le nom de Lungstein (pierre poumon); dans tout le pays cette dernière variété est très-recherchée pour les constructions. Écosse un filon 'de M. J. Nicol (2) a signalé près d'Oban en
greenstorre qui est bordé par du rétinite. On peut suivre ce filon de sur plus d'Un quart de mille. Sa largeur est habituellement
Kopp.,
Rétinite. Ers soc.
on,5o à o mètre, tandis que celle du rétinite varie de. e à 5 centimètres. Cette dernière roche est vert foncé ou noire, à cassure conchoïde, à structure prismatique ; en petits fragfaits ments, elle a quelque ressemblance avec l'anthracite. Des dans le trarip de l'île semblables ont d'ailleurs été observés Lamlash et ils tiennent visiblement à un métamorphisme qui, près des bords du filon, a été éprouvé par la roche éruptive (3).
M. Vont Rath (ti a etudie le phonolite d'Olbrilck qui se Phonolita. Olbrück.
divise en tables épaisses et qui présente une structure porphyrique. Sa pâte est brune et renferme de la haltyne (nosean) gris bleuâtre, ainsi que de l'orthose vitreux. Quand. on examine cette pâte, au microscope sous un grossissement de cent fois, on tany distingue une multitude de petits cristaux qui donnent, des sections hexagonales régutôt des prismes allongés, tantôt lières, et par conséquent ils appartiennent vraisemblablement
à la népheline. La pâte renferme en outre de petits cristaux
100,00
L'Instit., 12 janvier 1559, 10. Jahresb. e. liopp., 1859, 830. Zeitschri ft cl. deutschengeolog. Gesellsch Jahresb. d. K. K. geolog. Reichanstalt, 1859, 466. - Jahresb.
Al203
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1861, 210.
Niederrhein. Gesellsc. f. Nalurh.