Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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Ha
REVUE DE GÉOLOGIE 448 en est de même pour la grande coulée de lave qui est sur le flanc ouest de l'Ochtendung. Cette dernière est exploitée dans plusieurs endroits et elle a servi à faire sur là Moselle les piles du pont pour le chemin de fer rhénan. On a nommé Ilailynophyre une variété de la lave du Vultur n 0 ph y re.
qui contient beaucoup de haüyne. Elle forme la colline aplatie sur laquelle se trouve le château ainsi que la ville de Melfi, et d'après M. Scacchi(i) elle provient d'un volcan secondaire a pris naissance sur les flancs du Vultur. Sa masse est tantôt noire, tantôt brune. L'hailyne qu'elle renferme a d'ailleurs les cou leurs les plus variées, depuis le noir, le vert, le bleu, le rouge,
le brun, jusqu'au blanc. Plusieurs de ses cristaux sont rouges à l'intérieur et bleus à l'extérieur. Son augite est en aiguilles
brunes très-minces. M. liamm elsb e rg a fait l'analyse de Phailyne provenant de l'haüynophyre de Melfi (2). Cette haüyne est représentée par la formule RO, S03 ± (2 P.0, Si01-E
2A1003,3Si0) danslaquelle le rapport atomique de la potasse à la soude est -; : 6. Quant à l'hatiynophyre de Melfi, il s'attaque fortement par les acides, et voici les résultats obtenus en le traitant par l'acide chlorhydrique mélangé de moitié d'eau. la partie attaquée; lb partie non attaquée; 11 somme des deux parties. Cl
S03 SiO3 Al203 Fe203 FeO CaO MgO Na0 KO Perte au feu Some 2,31 70,57 3,53 1,63 7,12 4,58 16,42 3,35 o o r 29,35 . 14,29 1,7 r 6,31 5,17 2,0 t 99,92 2,31 2,14 42,46 18,49 3,35 6,31 8,70 3,64 7,12 4,58
la. 0,52 2,44 28,17 lb. 11.
Si l'on calcule la proportion de hailyne d'après celle de l'acide
sulfurique, on en trouve seulement 22 p. 100; tandis que la proportion de hailynophyre qui est attaquée s'élève à 79 p. 100. M. 11 a m in els b erg remarque de plus que le résidu inso-
luble lb est un augite riche en fer qui se rapproche beaucoup de celui de Ténériffe, mais qui retient un excès de silice provenant de la. De même que les autres roches volcaniques, l'hafiynophyre se laisse facilement attaquer par une dissolution alcaline (3). (t) Delhi regione yoleantira del Monte Vulture. Napoli, 1852. (2) Zettschrift d. dentsch. geologischen Gesellschaft, XII, 273. 1860. 3) Bue. de la Soc. géologique (2); XI, 127.
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Lorsqu'on le fait bouillir, même pendant peu de temps, avec une lessive de potasse , M. Rani m el s b e rg a constaté qu'il perd 8,à3 pour 100 sur lesquels il y a 3.8 de silice, et 0,83 d'alumine.
M G. G. Win Icler (i) a examiné un trapp des Alpes et lui a donné le nom d'allgovite qui est tiré de la localité de laquelle il provient. Ce trapp présente une partie claire, gris blanchâtre ou blanc 'verdâtre, qui est probablement du labrador, et une partie foncée qui est vert noirâtre; il contient aussi un peu de
Trapp. (Allgovite)
fer oxyclulé. SiO3 49,49
Al203
Fe203
17,30
8,38
CaO 13,68
MgO 3,68
Na0 3,25
KO Col HO 1,02 0,40 3,20
Somme. 100,38
La lave du Vésuve de t63e a été analysée par M. 'VV ed din g (2). Son examen micorscopique montre d'abord une pâte gris clair contenant de Paugite, du fer oxydulé, de l'amphigène, du péridot et un minéral qui serait de la meïonite. D=2,83. Après avoir été porphyrisée, cette lave a été attaquée par l'acide chlorhydrique et maintenue pendant plusieurs jours à 1.00° dans un tube de verre fermé à la lampe. la est la partie dissoute dans l'acide et comprend la silice enlevée
dans le résidu par le carbonate de soude; lb est le résidu; H donne la composition de la lave entière. TiO2
et NaC1 SO3 HO Somme. Mu° la. 43,79 18,78 4,32 3,11 9,27 1,10 2,11 6,91 trac. 0,82 51,04 0,17 90,72 7, 7, 9,21 7, lb. 4,23 2,00 0,40 0,16 0,91 0,06 1,24 0,21 7, 0,82 0,04 0,17 69,93 11. 48,02 20,78 4,72 3,27 10,18 1,16 3,65 7,12 S103 Al203 Fe2O3 FeO CaO MgO Na0 KO
L'auteur admet que cette lave est formé, de 55,o leucite, 8,2 augite, 5,5 péridot, 1.6,3 meïonite, 8,8 silicate insoluble, 5,1 fer oxydulé, 1,2 hydroxyde de fer, 0,1 sulfate de chaux et o,8 chlorure de sodium. M. R a m elsb erg (3) a étudié aussi la composition minéralogique des laves modernes du Vésuve, notamment de celles de 1858. Il a fait d'abord [analyse de Famphigène et de l'augite qu'elles renferment De plus, en traitant ces laves par de N. Jahrb. e. Leonhard, 1879, 641. Jahresb. y. Kopp, 1859, 828.- Zeilachrift der deutschen geolog. Gesellschaft, X, 375. Zeitschrifl der deutschen geologisehea Gesellschaft, XII, 362. 1860.
Lave. Vésuve.