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Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)

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REVUE DE GÉOLOGIE

de Siegen; cependant le peroxyde anhydre s'observe aussi notamment dans le pays de Siegen et aux environs de Bilbao. Zinc. Wiesloch.

Chrome.

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M. C. Claus (i) a décrit les gites zincifères de Wiesloch dans le grand-duché de Bade. Le minerai se trouve toujours dans le Muschelkalk, surtout clans l'étage désigné sous le nom de calcaire de Frederichs-Hall. C'est le plus souvent du zinc carbonaté, plus rarement de la calamine et de la blende. Il est généralement accompagné par de la limonite et par du fer carbonaté argileux, dans quelques cas, par de la galène et par du plomb carbonaté. On y a rencontré très-accidentellement du cadmium sulfuré, de l'orpiment et du réalgar. M. J. Fo urn et (2) a indiqué de l'oxyde de chrome dans le filon de quartz du val d'Ajol. Il remarque à cette occasion que ce minéral se montre aussi dans des émissions quartzeuses aux Écouchets (Saône-et-Loire), à Dalle, à Waldenbourg. Dans les

gîtes métalliféres, le chrome est souvent associé au plomb; c'est ce qui a lieu, par exemple, pour des minerais de plomb phosphaté à poussière jaune que M. Fou met a observés dans les mines de l'Aveyron, ainsi qu'à Boziers et à Labrousse près de Pontgibaud. Il en est encore de même pour la vanquelinite dans les gîtes de la Sibérie et pour le plomb molybdaté de PainElain. Guyane française.

plona qui a été analysé par M. Boussaingault. M. Dam our (3) a reconnu que l'or natif de la Guyane française peut être accompagné d'élain. Ce fait, signalé déjà par M. Hermann pour l'or de la Sibérie, était intéressant à constater; car fi établit bien l'existence dans la nature de l'étain à l'état métallique. La platine se sépare en petits grains ou en paillettes brillantes quand on attaque le minerai par l'acide nitrique ; quant à l'étain, il est à la surface de l'or et dans ses cavités. Ces deux métaux ne sont donc pas alliés à l'or.

Cuivre. Traverselle,

M. Gae,tano Burci (é) a donné une description du gîte métallifère do Traverselle en Piémont qui est un des plus remarquables que l'on connaisse. Ce gîte se trouve sur le torrent Bersella, à la limite de la syénite et du micaschiste. Il est formé par une masse de fer oxydulé cristallin dans laquelle sont dis(1) Berg. »Wien. Zeil., 1860, 491. "2) Comp. rend., XUN, 60i. Camp. rend., 1860. Nuovo Cimenlo, XII, fascicule de juillet et août 1860. L'Elettricilà ap-

plicala alla preparazione meceanica del minerale di rame estratlo dalla niera di Traversella in Piemonle,

POUR L'ANNÉE 186o.

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séminés de nombreux minéraux. La pyrite de fer y est fréquente et en cristaux aussi beaux que ceux de File d'Elbe; la pyrite de cuivre (chalkopyrite), qui est plus rarement cristallisée, s'y rencontre en masses considérables. On peut signaler encore le fer oligiste, la galène, la blende, la pyrite magnétique et le mispickel, moins souvent l'antimonite, le molybdène sulfuré, la villarsite et le spath fluor. Parmi les espèces minérales qui, indépendamment des minerais métalliques, sont connues dans toutes les collections, il convient également

de citer la chaux carbonatée, la dolomie, le mesitinspath , le quartz, la chlorite, le grenat, le pyroxène, l'amphibole, la traversellite. Récemment M. B. Sella vient même d'y découvrir de beaux cristaux de schéelite (1). Le gîte métallifère de Traverselle offre une masse principale dirigée N.0.-S.E. qui, en comprenant ses ramifications, est con-

nue sur une longueur de 300 mètres environ et sur une profondeur de 15. mètres. Son inclinaison la plus habituelle est de 5o" à Go". Ses minerais alternent souvent avec des zones de calcaire dolomitique qui sont ordinairement parallèles au toit et au mur. Quand il ne se trouve pas disséminé en paillettes ou en veines dans le fer oxydulé, le minerai de cuivre se montre en masses qui sont ordinairement lenticulaires; clans ce dernier cas, la gangue du minerai est plus particulièrement la chaux carbonatée et la pyrite. Pour faire apprécier l'importance de ces masses, il suffira de dire que l'une d'elles a donné 6.00o quintaux métriques de minerai de cuivre ayant une teneur moyenne de 5 p. loo et représentant un volume d'environ 520 mètres cubes. Si l'on considère une section horizontale du gîte, on voit au nord-ouest le filon principal se ramifier et venir au contact d'un schiste assez altéré dans lequel le quartz a pris en grande partie hi place du mica. Au sud-esc, le filon enveloppe d'ailleurs une roche à base de grenat qui est très dure et qui ne

contient pas de minerai. Ces détails sur le gisement de Traverselle sont suivis de la description d'un procédé in gé,nieux que M. Gaeta no Bure i emploie pour la préparation mécanique du minerai de cuivre, et qui repose sur l'emploi du magnétisme développé par l'électricité. (I) Sella. Studii sulla klineraiogia Sarda.(Accademia delle seien o di Tarins.)