Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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EN ANGLETERRE.
rectangulaires, plus ou moins couvertes ; ou bien, lors-
briser le coke, la sole est au niveau même de l'aire dallée extérieure, et un chemin de fer, longeant le
qu'on veut carboniser simultanément le gros et le menu, sur des aires dallées entourées de murs qui sont munis de carnaux (Pontypool , Ahersychan).
Carbonisation
en fours à Dowlais.
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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
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Mais en général on carbonise isolément le menu collant, et alors on se sert généralement, dans le pays de Galles, de fours rectangulaires à une porte et à voûte cylindrique (Ebbwvale, Dowlais, etc.). A Dowlais, sur le -plateau qui est au niveau de char-
massif des fours, conduit directement le coke au gueulard des hauts fourneaux. Chaque four reçoit une charge de 2 mètres cubes, ou
1.600 kil. de bouille, dont la hauteur est de on',50 à om,6o. Une opération dure quarante-huit heures et fournit en moyenne une tonne de coke, compacte, bien fondu, en gros prismes, d'un gris d'acier assez
gement des hauts fourneaux, il existe un massif continu
foncé.
de soixante fours pareils, en deux rangées de trente, (Voyez le croquis, accolés par le mur de fond. Pl. VIII, fig. 6 ). Chaque four mesure approximativement im,fio de largeur, 1 mètre de hauteur sous clé et 2-,5o de longueur. La porte a des dimensions égales à la section du four. Le déchargement se fait mécaniquement par trac-
Les frais de fabrication, évalués approximativement à 1r,60 par tonne de coke, comme nous l'avons dit précédemment, ne sont pas comptés à part ; on les confond avec ceux des hauts fourneaux. Dans les antres usines, la carbonisation du menu se fait dans des appareils et des conditions analogues. On peut s'étonner seulement que l'utilisation du menu soit
tion. A cet effet, une rainure est pratiquée dans la
encore si peu générale dans le district du pays de
sole du four ; on y place une barre de fer plate, termi-
Galles. Les maîtres de forges anglais trouveraient certainement là une source de bénéfices assez importante, surtout s'ils adoptaient, pour la carbonisation, les fours à parois chauffées et sans admission d'air (fours Appolt ou Belges, mentionnés p. 122).
née à l'intérieur par une sorte de cadre en forme de bouclier à jour. Une petite machine à vapeur horizon-
tale (a) met en mouvement un tambour en fonte de orn,25 de diamètre, sur lequel passe, à deux ou trois tours, une forte chaîne sans fin, guidée autour du massif à l'aide de quatre poulies (m). A 6 mètres environ au-devant de chaque four est fixé dans le sol un court
axe vertical en fer, sur lequel on engage une poulie folle,lorsqu' on veut décharger le four placé en face. Un bout de chaîne, passant sur cette poulie, est alors accroché, par son extrémité extérieure, àl'un des anneaux de la grande chaîne sans fin , et, par l'autre, au bout saillant
de la barre de fer placée dans la rainure de la sole du four. La même machine à vapeur peut ainsi décharger successivement chacun des soixante fours. Pour ne pas
S
o. Minerais de fer.
Les minerais de fer, fondus dans les usines du pays classification de Galles, sont essentiellement de deux sortes : le mi- inineradirde ter. nerai houiller du pays même (tvelsh-mines) et les hématites rouges du nord de l'Angleterre (redores). Outre
cela, certaines usines tirent un peu de minerai riche de l'île d'Elbe, de la côte nord d'Espagne et surtout de la presqu'île du Cornwall. Aucun district de forges du Royaume-Uni ne reçoit autant de minerais étrangers