Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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oh. C.
eh. C.
de 10.6 à 1,6 (.) 5. 0 à 5.6 . de Le fret de Barrow à Cardiff ou Newport . Leur prix est sur ce point.
Et le transport par chemin de fer de Car-
diff' ou Newport aux usines. . . . . . . de 2. 6 à 2. 5 Prix de revient des 2.9110 liv. ou 1.0'5 kil. de 18. 6 a, '9. 6 Le minerai plus riche du Cumberland, embar12. 0 à 14.0 qué à Whitehaven , coûte 5oà 56 Fret jusqu'à Cardiff ou Newport 2 6 à 2.6 Transport aux usines Prix de revient des 2.mbo liv. ou 1.015 kil. . . 19. 6 à 2.1. 6 (*) La tonne de 2.21011r. Minerais d
e la presilu'lle
du Eorn,ail.
Minerais d'Espagne.
Scories de forge einployees
EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
Les autres minerais importés, fondus dans les usines du pays de Galles, sont tout aussi chers. Ainsi les fers spathiques et hématites brunes du Somerset et du Cornwall coûtent 18 à 22 sh, la tonne de 1.oi5 kil. Les minerais d'Espagne (Garrutcha ou Sommo Ros-
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tion élevée de silicium, malgré l'allure, d'ailleurs trèsfroide, des hauts fourneaux. Berthier a trouvé, dans des scories de fineries anglaises jusqu'à 7 p. ioo d'acide phosphorique, et seulement 1/2 p. roo dans celles du puddlage de la fonte mazée. Mais il est bien évident que lorsqu'on puddle directement la fonte brute, les crasses des fours à puddler doivent alors retenir autant de phosphore que celles du niazéage.
Les scories de forge sont au reste, quelle que soit leur origine, des minerais riches, tenant de Go à 8o p. 100 d'oxyde de fer, pour io à 25 p. ioo de Seulement leur emploi n'est pas aussi profitable que leur teneur élevée semblerait le promettre, puisqu'il paraît constant, d'après l'exemple de Dowlais (p. 170), que ces scories ne donnent, dans les hauts fourneaux
(vo) se payent 17 sh. à 19 sh. 6 d. et ceux de l'île d'Elbe,
gallois, à allure froide, que So p. ioo de fonte, et
d'un emploi tout à fait exceptionnel, 24 à 25 sh. Au reste ces deux contrées ne fournissent pas 2 p. ioo
laissent dans les laitiers l'autre moitié de l'oxyde de
du poids total des minerais. Mais il est un dernier minerai spécial, dont le rôle
Dans quelques établissements, on n'attribue aux
comme minerais, est extrêmement important dans les usines du pays de Galles: ce sont les scories de forges, dont la proportion
s'élève à 20 ou 21 p. lo0 de la charge moyenne des hauts fourneaux gallois. Ce sont ces scories seules qui permettent au pays de Galles, à cause du haut prix de ses minerais ordinaires, de lutter avec l'Écosse et surtout avec le Cleveland. Mais, d'un autre côté, ce sont ces scories aussi qui sont l'unique cause de l'infériorité si prononcée des fers du South-Wales. Le phosphore de la fonte se concentre dans ces scories, du moins dans Celles qui proviennent du mazéage ou puddlage direct, pour reparaître sans cesse, en majeure partie dans les fontes, et cela avec une propor-
fer. Prix de revient des scories.
scories qu'une valeur égale aux frais faits pour les con-
duire de la forge au gueulard du haut fourneau. Ailleurs on les cote au prix où d'autres forges les vendent aux hauts fourneaux voisins. Dans le premier cas, la tonne coûte, selon les lieux, 5 à 6 d., c'est-à dire 3o à Go centimes; dans le second, 2 à 3 sh. (2',5o à 3,'75). Les minerais houillers du pays de Galles sont grillés
en fours (kians). Nous avons fait connaître (p. 127) les dispositions de ces appareils et les frais qu'entraîne
cette opération. Elle coûte 5o centimes par tonne et occasionne un déchet de 25 à 5o p. ioo.
Le grillage en tas est plus coûteux et ne s'emploie que lorsque, comme à Yniscedwin et Ystalyfera, près
Grillage
des minerais.