Annales des Mines (1861, série 5, volume 20)
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Par année, c'est environ 135.cm tonnes de fonte et 90 à 100.000 tonnes de rails et fers.
On a vu, par les exemples cités (p. 170), combien sont variables les charges des hauts fourneaux de Dowlais.
Si l'un d'eux ne reçoit que des minerais houillers et produit de la fonte grise de moulage , presque tous les
autres marchent, avec addition de scories, en fonte blanche plus ou moins grenue, et parfois l'un ou l'autre, pendant quelque temps, presque uniquement en scories de forge. Tous les hauts fourneaux sont soufflés à l'air chaud ; la plupart reçoivent de la houille crue ; quelques-uns seulement sont pourvus de prises de gaz. Pen-y-darren.
La forge de Pen-y-darren, située au-dessous de Dowlais, à la porte même de Merthyr-Tidvil, fut également établie vers la fin du siècle dernier, mais ne donnaj arnais
Ynisfach et Cy fard] fa.
EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA 111ÉTALLURGIE DU FER
des résultats comparables à ceux de sa voisine. Dans ces dernières années, elle dut même produire à perte, car nous l'avons trouvée en complet chômage. Elle a même récemment cédé toutes ses mines à la forge de Dowlais. On ne paraît donc pas vouloir la reprendre jamais. Elle se compose de sept hauts fourneaux et d'une forge à rails d'une consistance proportionnée. Dans le faubourg opposé de Mertyr-Tidvil se trouve l'usine d' Ynisfach, formée de quatre hauts fourneaux, et en amont, dans la vallée principale, celle de Cyfarthfa, comprenant sept hauts fourneaux et une grande forge de quatre-vingts fours de puddlage, possédant comme moteurs deux roues hydrauliques de 36 pieds de diamètre et de 8 à 9 pieds de largeur. Le canal qui relie liilerthyr à Cardiff prend naissance dans cette usine même et appartient en majeure partie à la famille Crawshay, les riches propriétaires des deux forges en
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question. Comme sir J. Guest à Dowlais, feu W. Crawshay, le père des propriétaires actuels, réalisa par ses forges une fortune énorme. Les usines de Cyfarthfa et crYnisfach sont fort bien tenues, et leur parfait état d'entretien contraste avec l'apparence de délabrement et de désordre de plusieurs usines galloises. On y soigne d'ailleurs aussi la fabrication. Les rails sont de qualité supérieure et les fers généralement estimés. A cet effet, tous les fauts fourneaux marchent au coke, fabriqué en plein air avec de la grosse houille, et plusieurs sont soufflés à l'air froid.
La castine est chargée à l'état de chaux vive. On retraite cependant les scories de forge, mais on évite la production de la foute blanche grenue. Le produit ordinaire est blanc lamelleux ou truité, parfois gris, et, de plus, on niaze presque toute la fonte. Par ces motifs les prix de revient y dépassent ceux des autres usines ; mais aussi, grâce à la nature des fontes, on peut obtenir, à Cyfarthfa , les rails en une seule chaude, sans ballage, et l'on y fabrique une proportion notable de fers en barres d'assez bonne qualité. La production annuelle de Cyfarthfa et d'Ynisfach est d'environ 6 o. 000 tonnes de fonte et de 4o.000 tonnes
de rails et fers. L'usine, dite Plymouth-Works, est située à 2 milles en aval de Cyfarthfa, sur le bord du canal de Cardiff.
Elle se compose de cinq hauts fourneaux et d'une forge très-bien placée. Comme à Cyfarthfa, on cherche à soigner les produits et, grâce aux prix plus élevés que
l'on en obtient, la situation de l'entreprise paraît prospère.
La production de la fonte peut s'élever à 3o .000 et celle des rails et fers à 20 ou 21. 000 tonnes. TOME XX ,
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t.
PlymouthWorks.