Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)
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NOTES.
SUR LES TRANSMISSIONS DE MOUVEMENT, ETC.
75
20 Briquettes.
NOTE
RENDEMENT
PROVENANCE.
Briquettes Dehaynin père et fils Sativarlon (Belgique) Warlich iBeigique).
cylindriques de Ilrassac cylindriques Evrard (SaintE enfle).
en cendres.
matières volatiles.
p. loo.
p. lao. 16,5 18,3
7,1
livrées parMmveuveCouillard (du Havre) 'DulTry (à Bordeaux) d'Ingrandes ( Maine.et-Loire ) mines de Sanguin] Bailanger .
en
8,0 7,7 5,8 5,2
16,4 16,4 19,5
10,9 9,9 9,3
25,2 17,8
1,5
20,0
19,1
NOTE F (page 61).
Sur le bouilleur du foyer Tenbrinek. Le bouilleur inspire de la défiance à quelques ingénieurs. Il ne pourra, d'après eux, faire un long service, et il grèvera la machine d'un surcroît de frais d'entretien considérable. Comme je l'ai déjà dit, les précédents ne manquent pas, et ils sont parfaitement rassurants. Mais on peut aujourd'hui opposer à ces craintes un argument plus formel, c'est-à-dire l'observation directe : c'est ensdurant que le bouilleur a prouvé qu'il peut durer. La machine 91 vient de rentrer aux ateliers (mi-janvier) et d'y subir un examen
minutieux. Elle a parcouru, depuis sa transformation, près de 90.000 kilom.; le bouilleur est, ainsi que le foyer, en très-bon état; On ne touchera ni à l'un ni à l'autre.
SUR LES TRANSMISSIONS DE MOUVEMENT A L'AIDE DE COURROIES.
Par 1I. KREST, ingénieur du service central des constructions des tabacs.
On admet en général que, dans toute transmission de mouvement par courroies, la vitesse de l'arbre moteur est transmise à l'arbre conduit dans le rapport inverse du diamètre des poulies, pourvu toutefois que l'on donne à la courroie une tension initiale assez grande pour empêcher le glissement.
Je vais démontrer que cette transmission rigoureuse ne peut jamais exister, qu'il se produit toujours un ralentissement pour l'arbre mené, ralentissement qui, dans beaucoup de circonstances, peut avoir une valeur relative assez considérable pour qu'il soit nécessaire d'y avoir égard dans le calcul des diamètres des poulies. Considérons une poulie A transmettant le mouvement, à
l'aide d'une courroie, à une poulie B montée sur un arbre parallèle à celui de la poulie A; soient R et w le rayon et la vitesse angulaire de la poulie A, B.' et w' le rayon et la vitesse angulaire de la poulie B; supposons de plus qu'une force F agisse tangentiellement à la poulie B, en sens contraire du mouvement.
Pour que le mouvement uniforme s'établisse, il faut que le brin conduisant de la courroie prenne une tension T et le brin mené une tension t, et que la différence de ces tensions T t soit égale à F. Or la courroie est composée d'une matière élastique qui ne peut pas passer d'une tension à une autre sans changer de longueur, en sorte que si nous prenons deux points quelconques sur la courroie en mouve-