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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

Procédé dit boiling process.

Ce premier mode d'affinage en une seule opération correspond au procédé connu chez nous sous le nom de puddlage chaud, en crasses ou en bouillon. I.

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Le travail s'y divise en trois périodes principales 1' Fusion complète de la fonte, sur sole en riblons brûlés ou en minerai riche, ou plus fréquemment sur scories de forge liquatées (1);

Brassage des deux couches liquides (fonte et scories), sans effervescence d'abord, puis avec effervescence tumultueuse; 5° Soulèvement de la masse ferreuse et confection des -

EN ANGLETERRE

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vrier y suit des yeux l'état du bain d'affinage ; il est maître de la liquidité comme de la capacité épurante ou décarburante des scories. Rien d'ailleurs de plus facile que la limitation du degré d'affinage, à partir de l'instant, où le métal s'agglutine sous le ringard, au milieu des scories.

L'obtention d'un fer dur, à grain aciéreux et homogène, ou d'un fer mou, uniformément affiné, n'est plus qu'une affaire de tour de main des plus simples. La destination du produit règle ordinairement la durée et la conduite de l'affinage. Toutefois, la plupart des forges

loupes.

anglaises produisent, par cette méthode, un fer un peu

Avantages d'e ce procédé. Ce procédé paraît s'être répandu en Angleterre, principalement après les voyages

jeune et aciéreux, comme l'attestent les nombreuses flammèches bleuâtres que les loupes dégagent au cinglage. Avantage particulier d'un soulèvement de durée réduite.

métallurgiques de MM. Élie de Beaumont, Dufrénoy, etc. (2).

C'est le même, à très-peu près, qu'on applique, sur le continent, aux fontes au bois puddlées pour fers à grains ou aciers naturels. L'attention dont il a été l'objet, depuis l'introduction de l'acier puddlé surtout, a provoqué en Angleterre, en France .et en Allemagne, des recherches qui en ont suffisamment démon tré les avantages. Rappelons-

les rapidement. Appliqué à des fontes brutes ou mazées , susceptibles de devenir parfaitement liquides, ce procédé satisfait pleinement à deux des conditions générales posées plus haut l'épuration y précède la décarburation ; les matières liquides y'sont en contact parfait. En second lieu, ce procédé se prête aisément aux mo-

difications des scories par réactifs additionnels; l'on(i) Voyez section, chapitre i", S 1, à l'article fours à puddler. (9) On ne trouve effectivement qu'une vague indication sur ce sujet : page 99 de la 2' édition du Voyage métallurgique en Angleterre.

-- Cette pratique abrège naturellement la dernière période du puddlage, c'est-à-dire le soulèvement du fer au milieu du courant de flammes oxydantes qui traversent le fo urn eau.

Il en résulte un avantage fort important, au point de vue des élaborations ultérieures du métal, à savoir : la conservation d'une fluidité plus grande dans les scories. La fusibilité de celles-ci décroît, en effet, à mesure que leur teneur en oxyde de fer dépasse la proportion correspondant à une formule intermédiaire entre celle du proto-

silicate et du silicate bibasique. Or les soulèvements répétés qu'exige l'affinage complet occasionnent une production considérable d'oxyde de fer ; la basicité des scories s'accroît rapidement, c'est-à-dire que leur fluidité diminue d' autan t.

Dans ce cas, encore , les scories éprouvent une autre modification d'un séjour trop prolongé sur la sole : elles se suroxydent, soit que leur oxydule de fer se transforme en peroxyde sous l'influence des gaz oxydants, soit que les battitures , produits de la combustion directe du métal, se TOME I,. 186.?.

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