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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGM DU FER

EN ANGLETERRE.

devient insuffisant pour produire un chauffage énergique et

Fabrications qui ont conservé les bas foyers soufflés pour Les fabrications spéciales qui, en Anglele réchauffage.

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sûr. De là non-seulement des pertes de temps et de combustible, mais aussi, ce qui est plus grave, des déchets énormes et parfois une détérioration. certaine de la qualité. On peut bien élever le pont au-deSsus de la Sole, courber les parois et incliner la voûte ou la sole, de façon à rejeter la flamme vers la porte de travail : tout Cela corrige niai les défauts du réverbère. Il suffit, sur cette vaste sole, de quelques instants d'afflux d'air en excès pour laisser dans les trousses plus d'oxydes que n'en peuvent expulser le corroyage et l'étirage. Un autre inconvénient tient à l'étendue de la sole : les trousses qui la couvrent s'échauffent irrégulièrement ;

qii'bn place contre le pont se brûlent, tandr§ que les plus éloignées restent froides. A- cela se joint enfin l'inégalité naturelle d'un chauffage qui prend les paquets par le haut et laisse relativement froides les parties en contact avec la sole. C'en est assez pour conclure que de tous ,les appareils introduits par la méthode anglaise dans la Sidérurgie; le réverbère de réchauffage est peut-être le moins bien approprié à son but. Le succès du travail y dépend trop de l'habileté de l'homme réchauffeur devient la cheville oittti&e atelier de finissage. Soufflage des fours à réberbère. Chez nous, on a cherché et partiellement trouvé le remède aux inconvénients de la première sorte dans les chauffes fermées et à courant d'air forcé. Mais, sans que la solution ait été complète sur ce premier point, les autres défauts du réverbère subsistent. Jusqu'aujourd'hui les forges anglaises ont rarement

recours aux réverbères soufflés. La nature généralement fragmentaire de leurs houilles, peut-être aussi une disposition des chauffes dont nous reparlerons ci-après, amoindrissent les inconvénients signalés. Peut-être enfin l'absence' encore fréquente de chaudières à flammes perdues laisset-elle à leurs fourneaux un tirage plus facile à manier.

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terre, ont recours aux fours soufflés, n'ont point adopté le modèle des réverbères ; elles ont simplement conservé,celui des bas foyers. Une cuve de om,5o à entio de profondeur est remplie de coke, dans lequel un courant d'air forcé alimente une combustion toujours active. Une voûte est jetée sur cette cuve ;

les flammes et gaz chauds tourbillonnent sous la voûte et passent, avant de s'échapper, dans un second compartithent également couvert. Les trousses, d'aAvantages de cette sorte de foyers. bord préparées à Une chaude plus énergique par un séjour plus ou moins prolongé dans ce second compartiment, sont ensuite portées sous la première voûte ; on les y dispose sur des supports placés immédiatement au-dessus du combustible.

Le fer n'est pas là au contact d'un combustible dont l'impureté pourrait lui nuire ; mais il est au coeur d'un foyer où

la combustion peut être dirigée bien plus sûrement que dans Un réverbère, en vue de limiter l'action de l'air sur les

trousses. De plus, le paquet se chauffe là sur toutes ses faces à la fois; grâce à la voûte et aux parois, qui enveloppent un espace où le fer et le combustible occupent la plus grande place, toute la chaleur rayonnante du foyer peut agir sur le métal. Bref, au lieu de ces chaudes sèches (oxydantes) que redoutent tant les chauffeurs au réverbère, ces bas foyers voûtés donnent des chaudes grasses, .uniformes et sûres comme les aiment les forgerons. Certainement ces foyers au coke ne valent pas ceux au charbon de bois pour la qualité des produits ; dans ces derniers on peut disposer les paquets ou lopins au milieu du combustible, profitant ainsi, en outre des avantages précédents, de la liquidité communiquée aux scories de réchauffage par les cendres mêmes du combustible. Cepen-