Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)
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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
EN ANGLETERRE.
i Ci
trois ou quatre sortes : ordinaire, best ou best-best, scraps § 2. Matières premières.
iron, etc. Sans avoir la prétention, dans un travail nécessairement général, d'embrasser tous les cas de la fabrication des fers
Les matières premières. nécessaires à cette fabrication comme à toutes celles qui vont suivre sont : la houille, les
marchands en Angleterre, nous espérons cependant en
matériaux réfractaires, les scories de forge brutes ou grillées,
donner une idée suffisamment complète, en divisant ce que nous avons à en dire en quatre chapitres Le trois premiers relatifs aux barres de première classe : i° Bonnes marques ordinaires; 2' Marques améliorées (best, best-best , etc.) et qualités supérieures; 3° Marques communes ou inférieures ; Le quatrième, traitant des barres de dimensions extra.
les fontes.
CHAPITRE PREMIER. FABRICATION DES BARRES DE 1" CLASSE ( BONNES MARQUES ORDINAIRES.)
1. Ensemble da procédé.
On connaît déjà, par ce qui précède, la formule de travail pour bonnes marques ordinaires. Nous insisterons surtout sur la fabrication de ces qualités dans le Staffordshire,
où les fontes grises n" 5 et 4 sont puddlées directement. Par des raisons déjà indiquées dans la section précédente, et sur. lesquelles nous reviendrons plus loin, on maze , en Écosse et dans le Cleveland, une partie des fontes destinées à la production des sortes qui nous occupent. Néanmoins le mazéage est l'exception dans- cette fabrication. Aussi re-
jetterons-nous ce que nous avons à en dire aux chapitres
suivants et particulièrement à celui relatif au pays de Galles qui applique plus généralement ce procédé.
Après tout ce que nous avons déjà dit des houilles et des matériaux réfractaires dont dispose l'indus-
trie anglaise, nous avons peu de chose à ajouter sur ce sujet. Disons seulement que, dans les diverses opérations de puddlage et de réchauffage, les fourneaux consomment à peu près exclusivement du grêle plus ou moins mélangé
de gros. Quelques forges seulement du pays de Galles usent de la bouille menue pour le puddlage; il est bon de rappeler qu'elles produisent des qualités fort communes. Cette alimentation des réverbères par des charbons gros et grêles semblerait d'abord constituer, en faveur des forges anglaises, un avantage important. Or on ne constate point les différences élevées de consommation que cette circonstance devrait produire entre les forges anglaisés et celles des nôtres qui ne consomment que du menu. C'est
que, il ne faut pas l'oublier dans ces comparaisons, les charbons anglais sont généralement peu collants, tandis que les menus de nos charbons tendres sont presque toujours gras. Ceux-ci s'agglomèrent au feu, et entre les mains d'un bon ouvrier, rendront souvent autant d'effet utile que les gros et grêles anglais. Sur les scories de forge, nous n'avons à dire que le parti qu'on en a tiré pour l'entretien des soles et du cordon des puddlings ; nous allons en parler à l'occasion de ces appareils.
Fontes. Importance du choix de cette matière première. Nous ne reviendrons sur ce qui concerne les fontes que pour rappeler que la qualité « bonne marque ordinaire » exclut absolument l'emploi des scories de forge au haut TOME I, 1862.
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