Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)
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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
EN ANGLETERRE.
de 2.600 livres de houille, c'est-à-dire 5o à 55 p. 100 du fer
Barres quarrees ou rondes et plats correspon- de 7/5,0 à P. de 7/16 57/81m exclusiveml et 45 40°1/4 dants Prix fait de paquetage ( piiing) par tonne de
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fini.
Le laminage d'une chaude durait 50 à 35 minutes, ce qui
porte la durée du travail effectif du personnel à 7 ou 8 heures. A la consommation de houille sus-indiquée, il faut ajouter ot,2o à o,25 de menu de chaudière. Illain-d'oeuvre. - De même, à la main-d'oeuvre de lami-
2.240 liv. (1.015 lut )
Prix fait du réchauffage (heating Prix fait du laminage (rolling).
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Les déchets et autres consommations des forges d'Écosse et du Cleveland ne diffèrent pas non plus assez de ceux du
nage et de réchauffage, il faut ajouter les frais de chan-
Staffordshire pour que nous nous y arrêtions plus longtemps ici. Ce que nous dirons des prix de revient dans le
gement d'équipages : sh. par paire changée ; les frais de transports intérieurs de houille, fers bruts ou finis et sco-
chapitre suivant suffira pour compléter les renseignements sur ce sujet.
ries : 7 d. à i sh. par tonne ; les frais de pesage et de cisaillage : 1 sh. ; ceux de paquetage et accessoires: 11 d. les journées de machinistes et chauffeurs, de maçons, tourneurs de cylindres, etc. ; soit en tout environ, 5 à G sh. par tonne de 2.4 oo livres. Ces conditions de finissage d'une barre quarrée diffèrent
peu de celles des barres rondes ou plates de dimensions correspondantes. Pour les barres de première classe, de sections plus grandes ou plus petites, les déchets de feu, les rebuts et rognures, la consommation de combustible oscillent sans doute tantôt en dessus tantôt en dessous des chiffres que nous rapportons ci-dessus. Mais les productions
journalières doivent se tenir entre 10 à 12 tonnes par 24 heures et par four, car les chiffres de main-d'oeuvre directe ou indirecte de l'exemple précédent s'appliquent à tous les échantillons rangés dans la première classe. Résultats du finissage dans les autres districts. - Ces prix faits de la main d'oeuvre, assez uniformes dans tout le Staffordshire, sont encore à très-peu près les mêmes dans les établissements de l'Écosse et du Cleveland , voués à la même fabrication. Cela ressort du tableau suivant, extrait des livres d'une forge écossaise
8. Qualité et usages dès marques bon ordinaire.
Nous ne revenons pas sur les nuances de qualité que comporte cette marque, nuances dont nous avons montré les raisons dans la nature des fontes, S 2. Pour nous borner aussi au district qui produit la majeure partie des barres 2« bon ordinaire,» rappelons que c'est avec cette marque que le Staffordshire alimente la plupart des ateliers d'élaboration secondaire non-seulement de l'Angleterre, mais encore de tous les pays tributaires de la Grande-Bretagne pour leurs approvisionnements en fers. Nature des fers du Staffordshire. - Depuis les ouvrages de serrurerie jusqu'aux travaux de forge pour constructions diverses, on n'y emploie point d'autre matière première. Cet usage général à chaud semblerait prouver que ces fers ne passent-pas pour très-rouverins : ils ne le sont point assez, en effet, pour qu'avec un peu d'habileté chez les consom-
mateurs, on ne les puisse élaborer à chaud, sans grands dangers de rebuts. Nous avons pu nous procurer, au ministère de la marine, quelques résultats d'expériences faites à Brest, sur les fers laminés du Staffordshire. Quoique ces fers provinssent d'une des forges les plus réputées pour la qualité, d'une forge qui emploie même une forte proportion