Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)
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FUSION DE L'ACIER
AU FOUR A RÉVERBÈRE.
0'1004. Ces grenailles moyennes, mélangées avec le tiers de leur volume de terre crue, furent soigneusement malaxées et marchées, avec mie faible quantité d'eau. La matière préparée pour le battage contenait
poser les briques que sur l'encaissement, et non sur les bords de la sole. Enfin, on construisit la voûte en briques
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de om,24 de hauteur, posées de bout ,, de la manière ordinaire. Les dimensions intérieures du four furent ainsi réglées
Terre d'Andennes (dite Mauzet) cuite, en grenailles Même terre crue Eau
69 g
Total
ioo
La plaque de coulée du four avait été fondue en fonte dans le courant de novembre, et les armatures du four préparées. Les fondations et le massif étant construits jusqu'à la hauteur des portes et l'encaissement de la sole établi en
briques réfractaires de première qualité, on procéda au battage. Pour laisser à la sole la liberté de se rétracter sous l'influence de la température, on garnit le fond de l'encaissement d'une mince couche de sable sec, qui fut recouverte de papier-carton. Des feuilles semblables furent
appliquées contre les parois latérales de l'encaissement. Elles étaient destinées à empêcher toute adhérence entre celles-ci et la sole, dont le battage fut exécuté avec tout le soin possible. Chaque couche de terre, d'abord foulée par un marcheur habile, fut ensuite battue avec des pilettes de fer, puis couverte de raies avec des couteaux, pour établir l'adhérence avec la couche suivante. Les bords de la sole furent arasés au niveau de l'encaissement, dont l'horizontalité avait été réglée au niveau d'eau. Les pentes du fond furent déterminées au moyen de gabarits en bois. On réduisit la profondeur au trou de coulée à o",16, au lieu de o0,18 portés sur le plan primitif, les profondeurs au bout de la sole et en face du trou de coulée restant de om,12 et orn,14. Le trou de coulée fut formé d'un canal en terre réfractaire préalablement cuite, engagé dans la masse de la sole pendant le battage. La sole ainsi terminée, on éleva les parois latérales du four, en ayant soin de ne faire re-
Hauteur du grand autel au-dessus du bord de la sole (un rang de briques o,o6 Hauteur du petit autel (1/2 épaisseur de briques) audessus du bord de la sole 0,03 Hauteur de la voûte au-dessus de la crête du grand autel Hauteur de la voûte au-dessus du bord de la sole, depuis l'aplomb du trou de coulée jusqu'aux abords du rampant Hauteur de la voûte au-dessus du bord de la sole, au rampant Largeur du rampant
o,25
Hauteur
0025
Section du rampant à la sortie de flamme
0,0775
0,20
0055 0,620
Les autres dimensions étaient les mêmes que celles qui ont été données ci-dessus. Les modifications consistent dans
la surélévation du grand autel à orn,o6 au-dessus du bord de la sole, au lieu de orn,o5 , l'abaissement du petit autel à om,o5 au-dessus du même niveau, au lieu de om,o6 ; l'abaissement de la voûte au rampant à o"',155 au lieu de om,2o ; la réduction de la section du rampant à 7 décimètres quarrés
75 au lieu de g décimètres. Cette dernière réduction, empruntée aux fours à réchauffer à vent forcé existant à l'usine,
avait pour objet de mieux conserver la flamme et la température dans le laboratoire du four. Après l'entrée du rampant, la voûte plongeait jusqu'à l'aplomb du chio et se relevait pour couvrir les deux cornues , lesquelles étaient garnies extérieurement de briques réfractaires posées à plat. La hauteur de la voûte au-dessus de ces briques était de om,15. Les cornues étaient placées sur trois rangées de briques, laissant entre leurs intervalles