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FUSION DE L'ACIER, ETC.

ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER.

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donner à la sole 5 mètres ck longueur sur 2 mètres de largeur, correspondant, vu le rétrécissement vers le ram-

pant, à une surface utile de 5 mètres carrés. Cette surface, à la charge de 5oo kil, par mètre carré, peut recevoir 2.5oo kil, d'acier, que l'on porterait aisément à 5.5oo kil. Si l'on veut obtenir de plus forts lingots, rien n'empêche de réunir dans la même poche les coulées de deux ou trois fours, placés à proximité de la même grue. Avec quatre fours ainsi disposés, on coulerait aisément une pièce de 1 2. 000 kil. Il est peu probable, que l'on ait jamais à en

-fondre de plus considérables. Tels sont les résultats des essais du nouveau procédé de fusion des aciers que la générosité éclairée de S. M. l'Em-

pereur nous a permis de faire aux forges de Montataire, et les conclusions que nous avons cru pouvoir tirer de ces résultats. Nous sommes fermement persuadés que ces essais deviendront le point de départ d'un progrès sensible dans la métallurgie de l'acier. Qu'il nous soit permis, en terminant, de rendre ici témoignage du concours éclairé et bienveillant que nous avons trouvé pour ces essais dans M. Gibon, ingénieur, directeur des forges de Montataire, qui a présidé à la construction des appareils et participé de sa personne à tous nos travaux, malgré ses nombreuses occupations. Nous sommes aussi heureux d'exprimer toute notre gratitude à M. Frlig, ancien directeur et actuellement administrateur résidant des forges de Montataire, et à M. Charpentier, ingénieur, dont la grande expérience et les sages avis nous

ont été fort utiles. Enfin, nous nous faisons un devoir d'adresser nos remercîments au conseil d'administration de la société anonyme des forges de Montataire, et à M. SaintVigor, son directeur, pour la bonne grâce avec laquelle, sans aucune perspective de bénéfices, ils ont mis à notre disposition toutes les ressources des usines de la Compagnie.

ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER EN ANGLETERRE

(I).

PAR

M. GRUNER, ingénieur en chef des mines , professeur de métallurgie à l'École impériale des mines, ET

M. LAN, ingénieur des mines, professeur de métallurgie à l'École des mineurs de Saint-Etienne.

TROISIÈME PARTIE. (surfs.)

TROISIÈME SECTION.

Partie économique de la fabrication ;des fers marchands. Généralités : importance de la fabrication des fers marchands.

Proportion entre la fonte de moulage et la fonte d'affinage. Les statistiques officielles ne donnent absolument rien

sur la part des barres marchandes dans la production des forges : le produit total des hauts fourneaux y est seul en évidence. Les chiffres que nous rapporterons doivent donc être pris comme de simples approximations. Les auteurs du voyage métallurgique , divisaient, en 1828, la production totale de la fonte en 55 à 6o p. loo de fonte.d'affinage. ho à 45 p. ioo de moulages a" et 2' fusion (2). (1) Voyez, pour les deux premières sections de la troisième partie, la première livraison, page 115. I, page 229: les (.2) -Voyage métallurgique, 2' édition, tome auteurs ajoutent même : ce rapport de la quantité de fonte moulée à la quantité de fonte affinée est peut-être un peu trop faible.