Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)
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Si le rapport était exact à cette époque, il faut en conclure que la consommation des fers s'est, depuis lors, développée plus rapidement que celle de la fonte, ce qui s'explique au reste tout naturellement par l'établissement des rails-ways. Toutes Iles données que nous avons pu recueillir semblent effectivement démontrer que la production totale des hauts fourneaux anglais se divise aujourd'hui en : 70 à 72 p. 100 de fonte d'affinage. 28 à 30 p. 100 de fonte de moulage.
bandes et rubans, ainsi que les verges ou ronds de clouterie et tréfilerie dont nous parlerons plus tard. Mais même en enlevant cette dernière variété à la classe des fers en barres, on trouverait encore que celle - ci compose près de la moitié de la production totale des forges anglaises, c'est-à-dire de 750 à 800.000 tonnes.
Répartition de la production totale. Les divers districts du Royaume-Uni concourent à cette production de fers en barres à peu près dans les proportions suivantes :
M. Blackwell , dans un opuscule déjà cité, estimait en 1851 , que sur une production de 2.5 oo.000 tonnes de fonte,
1/5 était exporté comme fonte brute ou converti en moulages, et 2/5 transformés en fer marchand ou ouvré; mais la proportion de 1/5 en fonte de moulage nous semble un peu trop forte. D'après cela, des 5.5oo.000 tonnes de fonte livrées par les hauts fourneaux du Royaume-Uni en 1858, il en serait entré dans les forges environ 2. 5oo. 000 qui auraient produit près de deux millions de fer malléable. Répartition du fer malléable entre les diverses classes.
Voici comment, à son tour, paraît se diviser ce dernier chiffre entre les principales fabrications dont s'occupent les forges tonnes.
1° Fers en barres de toutes> dimensions. 850 à 900.000 600 à 65o.000 Rails et gros fers profilés 5' Tôles, fers noirs, fers blancs, etc. . . 450 à hoo.000
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EN ANGLETERRE.
ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER
Staffordshire Sud du Pays de Galles. . Yorkshire et Derbyshire. Écosse et divers.
ho à h5 p. loo. 15 à 20 25 à 50 10 à
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On s'explique marché régulapar là que le Staffordshire soit devenu le teur des barres marchandes. Il y a dès lors intérêt à examiner plus spécialement les conditions économiques de ce Marché régulateur des fers marchands.
district. C'est ce que nous ferons dans un premier chapitre. Dans les suivants, nous passerons rapidement en revue l'Écosse, le Pays de Galles et le Cleveland. Dans un cinquième et dernier chapitre, nous donnerons quelques indications sur le coût des dimensions extras et nous terminerons par le tableau des prix courants en 1860. en 60 à 65 p. loo de fers marchands; 20 à a5 p. 100 de rails ; 10 à 20 p. loo de tôles, fils de fer, etc.
(1)
Nous comprenons dans les fers en barres, les cercles, (1) D'après les états statistiques dressés par l'administration des
mines pour la période '853-'859, voici quelles seraient les proportions des divers produits sidérurgiques en France: Production de fonte brute : 8 à 85o.000 tonnes par an, se divisant en 5o à ho p. 100 de fonte de moulage i" et 20 fusion, et 67 à 70 p. 100 de fonte d'affinage; Production de fer malléable : 550 à Goo.000 tonnes, se divisant
Les moulages comprennent la fonte de provenance étrangère importée par les usines de 2' fusion ; notre consommation de
fonte de moulage devient ainsi comparable à celle de l'Angleterre. Nous fabriquons proportionnellement plus de barres marchandes
que nos voisins, ce qui tient sans doute à la part importante ( i/5 environ) que les fers au combustible végétal ont conservée dans notre production. Observons cependant que la proportion des rails va toujours croissant : de 20 p. 100 en 1853, elle est de 25 en 1858. Twill I, 1862.
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