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EN ANGLETERRE.

ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

le tablier PP. La manuvre du paquet exécutée, on désembraye et les tabliers redescendent par leur propre poids avec une vitesse que modère l'action du contre-poids et, au besoin, l'action du frein ff'Ff" sur la gorge de la poulie N du balancier. Le principe du relevage bilatéral est évidemment bon en lui-même ; mais l'appareil que nous venons de décrire semble bien compliqué : il exige trop de chaînes, d'organes de transmission. La prise permanente du mouvement à l'extrémité du cylindre supérieur, avec embrayages et désembrayages répétés, doit être l'occasion de dérangements fréquents. Système de relevage usité en France. - Tout en conservant l'ensemble du dispositif précédent, on appliquerait plus simplement le principe du double relevage en prenant le mouvement à l'aide d'une corde en chanvre enroulée,

d'une part, sur l'une des poulies M et M' et allant, de l'autre, faire plusieurs tours sur l'extrémité du cylindre supérieur. On pourrait même mieux, pour avoir plus de longueur de corde et par suite plus d'élasticité, prendre le mouvement sur le cylindre inférieur. En tous cas, l'enrou-

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train à deux cages, dégrossisseuse et finisseuse, tel qu'on l'appliquait à la fabrication des rails en une seule chaude, avec paquets de section moindre qu'aujourd'hui. Dans quelques usines on a cependant adopté, au moins pour la cage dégrossisseuse, le trio à releveur mécanique. Laminoirs finisseurs à marche inverse. - La seule installation nouvelle que nous ayons à citer pour la cage finissante est celle dont on arrêtait les dernières disposition, au moment de notre visite à Dowlais, et que représente le diagramme fig. 4, PI. V. Cette installation comprend une première paire de cylindres A, semblable à la cage finisseuse ordinaire et pouvant, à volonté, marcher à 5o, 100 et même 120 tours par minute. Un peu en arrière et audessus de cet équipage, se trouve une seconde paire B,

tournant en sens inverse de la précédente, ainsi que le montrent les flèches. Une barre engagée d'abord dans les cannelures des cylindres A, au lieu de repasser libre par-dessus ceux-ci pour reprendre une nouvelle cannelure, la trouvera immédiatement dans la paire B. On espérait ainsi économiser les deux tiers du temps consom-

Ce mode de mise en mouvement des relèvements mé-

mé dans le laminage ordinaire. Laminoirs jumeaux, co-lamineur.- L'appareil de Dowlais applique le même principe que ceux imaginés en France : ° par M. Lebrun Virloy sous le nom de laminoirs jumeaux; 20 par M. Cabrol sous celui de co- lamineur (1). Ces deux systèmes sont basés aussi sur la marche inverse de deux

caniques, à l'aide d'une simple corde, est le plus ré-

cages parallèles. Seulement, dans les deux premiers, on

pandu en France, mais pour des releveurs unilatéraux. Il paraît avoir été appliqué pour la première fois à l'usine du

évite le relèvement des paquets en disposant les deux équipages au même niveau.

lement de la corde sur le cylindre, serré ou lâché par la main d'un homme, produirait alternativement le mouvement et le repos des poulies MMM, M'AIS' mieux que le sys -

tème d'engrenage 0'0"Q.

Creuzot.

Laissant pour ce train comme 2° Train finisseur. pour les bloomings, la question des cannelures sur laquelle nous reviendrons bientôt, occupons-nous ici de l'installation générale des deux cages qui le composent.

Dans la plupart des forges, c'est tout uniment l'ancien

Le transport de l'un à l'autre s'exécute à l'aide de cha(1) voyez tome X de la publication industrielle de M. Armengaud Paris, 1857; pages 285 et suivantes. M. Armengaud estime à 60 p. 100 l'économie de main-d'uvre réalisée par le colamineur aîné.

Cabral.