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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FEU

déjà sur gros paquets de orn,20 à orn,25 pour rails Barlow;

mais le tracé, réparti sur deux paires seulement, ne comportait encore que il cannelures. On n'arrivait au chiffre de 15 que pour des fabrications plus difficiles : celle des rails creux pour ponts, par exemple. C'est ce qui résulte des tracés représentés par les fig. 1, 2 et 4, Pl. VII, que nous empruntons à M. Truran. On trouve aux Pl. VII, fig. 5, et Pl. VIII, fig. 1, deux tracés de la même époque pour rails d'une chaude, à patins et à champignons, qui n'ont chacun que 8 cannelures. Enfin les fig. 2, 5, 4, Pl. VIII, ont été prises par nous sur trois tracés pour rails à patins, livrés par plusieurs-forges galloises, en 1854, 1855 et 1857, aux chemins de fer suisses.

Formes et dimensions des cannelures. - Si du nombre nous passons aux formes et dimensions des cannelures nous apprécierons mieux encore l'influence du premier. De tous temps, même lorsqu'au début de la fabrication des rails, les paquets étaient moins volumineux et renfer-

maient plus de fer ballé, les premières cannelures ébaucheuses furent rectangulaires ou quarrées à angles arrondis. C'était effectivement la seule forme qui convînt au premier travail du laminage, c'est-à-dire au soudage des mises, sans altération de leur arrangement réciproque.

EN ANGLETERRE.

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profilantes. Un paquet comparable aux précédents comme section, ne recevait plus qu'un passage soudant, à la première cannelure ; encore y profilait-on déjà la région du patin. Toutes celles qui suivaient, sauf une placée beaucoup trop loin pour agir efficacement sur la soudure, travaillaient le paquet sur champ et plus ou moins inégalement. Les profils fig. 2, 3, 4, Pl. VIII, valaient certaine-

ment mieux, en ce sens que le soudage, précédant plus méthodiquement le profilage, devaient y être plus parfait. Cependant même dans le tracé fig. 4 (1854), le meilleur

à notre avis, la section du paquet n'était réduite que de 4o à 45 p. ioo en passant de la première dégrossisseuse (266 centimètres quarrés) à la dernière rectangulaire (146 centimètres quarrés.) Voilà ce qui se faisait avec les anciens équipages : voyons les modifications introduites avec les bloomings. En disposant les 2, 5 ou 4 cannelures soudantes sur une cage spéciale, o'n leur a naturellement conservé la forme quarrée. Dans la plupart des cas ce carré est évasé de 2 à 3 centimètres de chaque côté, vers le milieu de sa hauteur

(sur la ligne de contact des cylindres). En outre de cet évasement, on remarquera sur les croquis ( fig. 24 et 26, Pl. VI) que les cordons sont arrondis de façon à favoriser

Rapport des sections de la première et de la dernière ébau-

l'entraînement d'une certaine épaisseur de fer entre les

cheuse. - Les équipages à deux paires oh se préparaient d'une chaude les rails symétriqubs à double cham pignon (tracé fig. 5, Pl. VII) comprenaient 4 dégrossisseuses de

cylindres. Les fortes pressions qu'on donne aux cannelures soudantes occasionnent toujours, quoi qu'on fasse pour les éviter, des bavures ou nervures sur la ligne de contact : par le moyen précédent, on cherche à les obtenir plutôt épaisses que minces, les premières se refroidissant moins vite que

cette forme: la première avec une section de 45 à 46 pouces quarrés (288 centimètres quarrés) et la dernière de 145 centimètres quarrés. La réductien d'équarrissage était donc déjà de 5o p. ioo avec des paquets de 17 centimètres de large sur 18 à 19 de haut. Pour rails à patins (fig. 1, Pl. VIII) , les difficultés du finissage, sur ces anciens équipages, portèrent d'abord à réduire le nombre des passages soudants pour accroître celui des cannelures

les secondes et disparaissant plus aisément au laminage après retournement. Nous venons de dire que les pressions sont très-fortes dans les passages au bloomingx ; elles oscillent effectivement entre 4 et 6 centimètres. Sauf pour la première cannelure, il faut toutefois entendre ces chiffres des pressions