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ETAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU PER

sur les milieux des sections. En effet, par suite de l'évasement ci-dessus indiqué et du retournement des paquets, la hauteur du bloom sur le milieu excède toujours celle des côtés de la largeur de la bavure, c'est-à-dire de 2 à 5 centimètres au moins. En somme, la première cannelure du blooming, qui a de 400 à 45o centimètres quarrés de section, peut recevoir des paquets de 45o à 5oo et même de 5 à 600 centimètres quarrés , que les deux ou trois suivantes amènent à 5oo ou 55o, c'est-à-dire aux sections qu'offraient les paquets livrés à la première ébaucheuse des anciens trains. Si alors on donne à ce .bloom une seconde chaude suante et qu'on le passe aux ébaucheuses du train finisseur, on le pourra

réduire à une section de i4o à 15o centimètres quarrés, ë.vant de l'engager dans les cannelures profilantes. On aura

donc ainsi réduit la section primitive de 65 à 7o p. ioo avant aucun profilage.

Conditions du soudage. - Le soudage sera-t-il parfait dans ces conditions? En cas de paquetage soigné, il semble

qu'on serait en droit de l'espérer. Le succès néanmoins dépend beaucoup du mode de remplissage des trousses, du degré d'homogénité des mises, de l'énergie plus ou moins grande des deux chaudes, toutes conditions qui sont loin d'être convenablement réalisées dans la pratique des ateliers; nous le montrerons plus loin. Tracé des cannelures profilantes. - Nous n'avons jusqu'ici traité que des cannelures soudantes. Nous insisterons moins sur les cannelures profilantes, ébaucheuses ou finisseuses : c'est qu'en effet, autant le tracé des premières prête à une formule générale, autant les secondes varient. Elles varient avec le profil des rails, avec la qualité des fers et la perfection du chauffage, beaucoup enfin avec la rapidité de la fabrication. Pour se borner aux variations suivant le profil, voici les observations auxquelles conduit la comparaison des divers

EN ANGLETERRE.

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tracés que nous avons représentés dans les Pl. VII et VIII. Sauf dans le tracé fig 1, Pl. VIII, le profilage du patin

précède celui de la tige et de la tête du rail. Si, dans tous les autres, on calcule le rapport des sections du patin et du reste du rail fini, on se rend compte de cette différence entre eux et le précédent. On voit que dans le premier ce rapport est à peu près égal à un, tandis qu'il est notablement inférieur dans les seconds. C'est donc avec raison qu'en ce dernier cas on garde pour la fin le travail de la tête et de la tige ; il est sûr que le patin, une fois profilé presque définitivement, n'aura besoin que d'une faible pression pour suivre l'étirage de la portion la plus volumineuse. Grâce à ses fortes dimensions, celle-ci conserve d'ailleurs assez de chaleur pour qu'indépendamment des raisons de forme, son profilage demeure plus facile que celui du patin. On voit par là aussi pourquoi, dans le pre-

mier cas, le profilage de la tête et du patin marchent à peu près simultanément ; on opère alors comme dans le laminage des rails symétriques à double champignon. Quant aux autres différences qu'on observe entre les divers tracés, tiennent-elles à quelques détails du paquetage ou à la nature de fer? Nous n'avons aucune donnée à cet

égard ; remarquons seulement que ces différences n'ont rien d'excesssif. Appareils finisseurs.

Dès la sortie des laminoirs, on observe les soins appliqués dans les forges galloises à tout ce qui peut réduire les frais de main-d'oeuvre de finissage des rails.

Sortie des rails sur rouleaux en fonte. - Les rails circulent presque sans manoeuvre de la plaque de garde à la scie d'affranchissement. Trois ou quatre rouleaux en fonte, affleurant les plaques qui recouvrent le sol, suffisent à ce transport.