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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

EN ANGLETERRE.

variables sont l'épaisseur de la couverte et la proportion de fer de slabs. En général, des paquets pour rails, pesant comprennent : à 70 livres le yard (3o à 55 la le mètre ) de i pouce 1/2 à l'extérieur, haut et bas, des couvertes 2 pouces ou 2 pouces 1/4 d'épaisseur ; à l'intérieur, sept assises de puddled bars de 5/4 pouce d'épaisseur. Pour rails à patins, on n'emploie que la couverte supérieure; au bas du paquet se disposent deux languettes latérales en fer corroyé (roughed-down), ainsi que le montrent les fig. 12, 13. Indépendamment de ce fer corroyé, les paquets comprennent environ 1/3 de slabs et 2/5 de puddled bars. C'est avec des paquets de ce genre qu'on a fabriqué les rails de la grande compagnie des chemins russes, dans une ou deux des forges que nous avons visi-

cupe depuis plusieurs années. Les pud.dled bars de l'intérieur des trousses sont de même nature que les slabs des

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couvertes. Le fer brut de celles-ci a subi, il est vrai, un travail un peu plus complet que les premières, travail sans lequel le laminage ne parviendrait peut-être pas à la net-

teté extérieure qu'on recherche dans les produits finis.

tées. La fig. 14 comporte même une proportion plus élevée de hachées, sauf le prisme x et les

slabs. Toutes les parties languettes 1,1, sont en fer de cette nature. Le prisme x est en bouts de rails, immédiatement laminés sous cette forme, à la sortie du sciage, c'est-à-dire sans nouvelle chaude.

Cette transformation , si peu coûteuse, offre un moyen

très-simple d'utiliser les rognures et rebuts, autrement qu'en les introduisant au milieu des paquets , au risque d'en compromettre le remplissage et la soudure. Enfin, la fig. 15 est la coupe d'une trousse pour rails à patins tout à fait supérieurs : les deux plaques a et b, destinées à faire la partie roulante du rail, sont en fer demiLes ballé de même qualité : elles ont la même épaisseur. deux inférieures c et cl (pied du rail) sont en roughed-down,

provenant, soit de bouts de rails laminés, soit mieux de paquets en fer puddlé, homogène. Influence de l'homogénéité des paquets sur la soudure. -

à

Sauf ce dernier modèle, on peut dire que les paquets façon sarails du Cleveland et du Durham réalisent, d'une d'homogénéité dont on se préoctisfaisante, les conditions

Mais on abrège, autant que possible, la durée de cette manipulation; on abrège surtout la durée de la demi-chaude en reportant au feu les lopins ou slabs encore rouges. Ce qui prouve, au reste, le peu de différences qu'offrent les fers d'intérieur et d'extérieur sous le rapport du degré de soudabilité, c'est l'épaisseur qu'on a pu donner aux couvertes sans danger d'inégalités dans le chauffage. Il semble donc qu'avec dés paquets à grandes sections et des chauffages à deux chaudes, le soudage de la couverte avec le corps, et des barres d'intérieur entre elles, doit être aussi parfait que le permet le laminoir. D'un autre côté, quoi qu'il arrive de ces premières soudures, le mode de préparation des couvertes, leur hauteur, assez grande pour laisser, même après étirage, une épaisseur importante à la tête du rail , nous semblent amoindrir beaucoup les dangers d'exfoliation superficielle. Au lieu d'un faisceau de minces lames comme dans le procédé gal-

lois, c'est ici une couverte dense et homogène, comme toute plaque convenablement martelée. Quant au mode d'asCas particulier du paquetage. semblage indiqué par la fig. 15, on prétendait obtenir ainsi

une dureté et une compacité superficielles très -satisfaisantes, en même temps qu'une grande résistance à la rupture dans le pied du rail. On supposait les soudures aussi parfaites que possible, malgré la différence de nature des plaques inférieures et supérieures. Le petit nombre des mises, le peu d'étendue de leurs surfaces de joints, enfin la grande propreté des plaques, sont autant de raisons qui sembleraient motiver ces conclusions favorables sur le sou-