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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

EN ANGLETERRE.

teur, à peu près définitive, sous une pression de 45 à 5o 'millimètres. La région extérieure du patin ne prend qu'un tirage de 15 à 20 millimètres en passant du n° 6 au n° 7; mais le cylindre mâle porte une saillie au milieu de la cannelure qui, en creusant le plat du bloom, accroît beaucoup le serrage sur toute l'étendue des deux ailes du patin, de façon à en parfaire le soudage. Ce dernier trait, emprunté aux tracés pour fers creux, nous paraît d'une

serait de 25 p. î oo, ioo de fonte donnant 75 de rails finis. Observons tout de suite que ce déchet serait notablement inférieur à celui du pays de Galles, qui oscille entre 27 et 55 p. 100 : cette différence tient pour beaucoup à l'impu-

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reté des fontes galloises. Par contre, nous verrons, aux renseignements économiques, que la main-d'oeuvre ici, comme dans tout le groupe qui nous occupe, est notablement supérieure à ce qu'elle est en Galles.

heureuse idée. Aux finisseurs, un premier passage à plat rabat les ailes

relevées par la saillie dont il vient d'être parlé. Ce n'est qu'à la seconde finisseuse, c'est-à-dire au dixième passage depuis le commencement du laminage, que débute le profilage de la tige et du boudin. La masse destinée à les fournir, convenablement soudée par les passages antérieurs, peut supporter, quoique déjà moins chaude , des pressions encore élevées, sans s'ouvrir ou criquer, comme cela arrive souvent aux profilages trop hâtifs. Qualité des rails< Après ces détails sur les cannelures, si l'on se souvient des soins donnés à la préparation des

fers et particulièrement des couvertes, si nous ajoutons que les chaudes sont toujours données à plein, on comprendra pourquoi ces rails sont réputés supérieurs. Consommation et déchets. Les consommations moyennes d'une semblable fabrication sont moins élevées qu'on ne pourrait le supposer d'abord. Par tonne de rails finis (1.015 kil.), la consommation de houille noisette, du puddlage au finissage, s'élève à 2, 0 (A2, quintaux), non compris la houille correspondante au coke de mazéage. La seule dépense du puddlage s'élève làdessus à une moyenne de 27 quintaux (1',55), te chiffre élevé tenant à la fois à la nature du travail en fonte grise et

à la chaude supplémentaire qu'entraîne le ballage pour slabs.

Le déchet total sur la fonte (moyenne d'une année)

CHAPITRE FABRICATION DES RAILS ET BANDAGES DANS LES FORGES A FER PROPREMENT DITES (YORKSHIRE, STAFFORDSHIRE, DERBYSHIRE , ETC.).

Défauts des procédés du pays de Galles et du Cleveland.

Nous pensons avoir fait ressortir assez dans les deux chapitres précédents qu'en cherchant à assurer la perfection de la soudure, les forges à rails du Cleveland et du pays de Galles sacrifient toujours plus ou moins la ténacité à froid. Nous avons montré aussi dans ce double fait l'influence persistante de la nature des matières premières : si elle favorise la soudure, c'est presque toujours au détriment de la résistance des rails au choc et à la flexion. Par un choix plus sévère des fontes et par un emploi plus développé du marteau, les forges à fer proprement dites du Yorkshire, etc. , cherchent, au contraire , à atteindre simultanément les deux résultats. Procédé de Lowmoor et de Bowling. - En tête des usines qui se livrent à cette fabrication, il faut encore citer ,Lowmoor et Bowling. Dans la visite que nous avons faite au

Premier de ces établissements, nous n'y avons point vu fabriquer de rails, mais seulement des bandages. Le procédé étant à peu près le même pour les deux produits, nous