Annales des Mines (1862, série 6, volume 1)
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TRAITEMENT DE LA GALÈNE
476 et dernier cooling. La température du four a atteint le rouge
On vif. Le brassage est continué pendant 15 à 20 minutes. qui y retire à la surface du well les matières agglomérées sont tombées; et on se sert pour faciliter cet enlèvement d'une très-petite quantité de chaux que l'on projette sur le bassin. Les crasses restant sur la sole sont détachées autant que possible et rapprochées du pont, où on les mêle avec un peu de houille menue. après un A 6 heures 3o minutes, on ferme les portes et, à la d'heure, on travaille les crasses coup de feu d'un quart 7 heures spadelle par 1 et 4. Enfin quelques minutes avant les crasses encore mêlées et noircies d'un excès de charbon sont retirées au rable et tombent par la porte 4 sur le sol de l'usine. On fait à la sole les réparations nécessaires et à
7 heures l'opération est terminée. Données économiques. - Les 21 cwts. 2.352 lbs. de minerai dont se compose la charge ont produit 10 saumons En de 16o lbs. chaque; soit 1,600 lbs. de plomb métallique. C'est 725',464. mesures métriques de 1,066 kil. on a retiré un rendement de 68,027 p. ioo. D'autre part la teneur à l'essai peut être estimée à 75,5 p. 100 et comme le minerai
est pesé humide à l'usine, mais aussi que les fondeurs
mettent bon poids, on peut admettre que ce qui est chargé comme pesant ioo tient réellement 77,5. Le réverbère à Stiperstones donne donc environ 88 p. 100 du plomb contenu. La perte par volatilisation est faible, et la majeure partie des 12 p. 100 restants se trouve dans les crasses riches ; sans parler de la petite quantité de produits plombeux confondus avec les fumées des fours à manches et recueillis avec elles dans la conduite et la chambre de condensation.
Le travail à Stiperstones se reproduit chaque semaine
dans les mêmes conditions ; il suffira de le décrire pour une d'elles. La première charge est introduite le lundi à 5 heures à du matin et les opérations se succèdent jusqu'au vendredi
AU FOUR GALLOIS.
10 heures du soir. C'est un total de
477 113
heures ainsi ré-
parties: Seize opérations de sept heures chacune Coulée du plomb et réparations à la fin.
ou bien encore
Total
Huit postes de douze heures Un poste de dix-sept heures Total
11.2 .
115
17
uS
Les fondeurs doivent en outre remettre en feu pendant la nuit du dimanche au lundi ; un d'entre eux rallume à 7 heures
du soir et à partir de 9 heures du matin pousse le feu activement pour que le four soit au rouge à 5 heures. Il est inu-
tile de dire qu'un chômage aussi prolongé n'est point nécessaire, et que les convenances locales en étaient la seule raison.
On passe 336 cwts. = 161,800 et l'on produit 11',428 de plomb (*). Les fondeurs, payés en tâche, reçoivent 4 sh. 61. =5',60 par tonne de plomb obtenu. Soit pour la maind'oeuvre 5i sh. 5d. =64,25, et par homme 16,06.. On consomme, une fois en marche, 11 cwts de houille par opération ; mais la mise en feu exige 01,630, en sorte que l'on brûle pendant la semaine 91,430 de houille. Sur les cwts, moitié est brûlée pour les quatre premières heures, et moitié pour la période de réaction et de ressuage. La température du four n'est réellement élevée que pendant l'avant-dernière heure ; aussi la consommation en fer des outils est-elle très-faible. On l'évalue à 2 CWLS. =101' , 5 par mois. Celle de la chaux est presque insignifiante. On peut résumer les frais spéciaux de la manière suivante: () Dans ces calculs, j'ai cru devoir conserver pour unité la tonne anglaise de 20 cwts 1,15
Tom', 1, 186,