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ÉTAT PRÉSENT DE LA MÉTALLURGIE DU FER

aucun emboutissage à froid ; quelques rugosités ou pailles superficielles , etc., ont ici fort peu d'inconvénients ;

les lignes de soudure enfin n'y sont soumises à aucun effort important. On peut donc, sans danger, appliquer à ces produitsun fer puddlé convenablement cinglé, juste assez peu rouverin pour supporter le laminage sans donner trop de rebuts, et d'une ténacité à froid médiocre. On peut également négliger la soudure et, parmi les procédés applicables à la tôlerie, choisir le plus rapide et le plus économique : le laminage sans martelage. Grosses tôles de chaudronnerie mécanique (boiler plates), qualité ordinaire. Quand les tôles sont destinées à la chaudronnerie mécanique, il est nécessaire de porter son attention sur la plupart des points qu'on négligeait dans le premier cas. Certainement , il est en Angleterre -des constructeurs qui emploient pour chaudières des tôles médiocres comme celles dont il vient d'être question ; mais , sans aucun doute, ils n'oseraient garantir une résistance quel. conque. D'un autre côté, il arrive souvent encore aujourd'hui que le fabricant, comme le consommateur, recherche la ténacité à froid et à chaud plutôt qu'une bonne soudure. Les défauts de celle-ci ne se manifestant qu'à la longue, par les dédoublements que provoquent l'usure et les coups de feu, ils échappent au consommateur, qui essaye sa chaudière au

point de vue exclusif de !a résistance à la rupture. Si, comme pour les rails, les consommateurs avaient pu Aposer pour les tôles de chaudières des délais de garantie aux fabricants, il est bien certain que pour les unes comme pour les autres , on aurait plus vite apprécié la perfection du soudage. Grosses tôles (best et best. best). Quoi qu'il en soit, aujourd'hui donc les bonnes tôles de chaudières , comme les marques best et b. best, ne se distinguent assez souvent des produits ordinaires ou médiocres que par plus de soins donnés à la ténadité à chaud et à froid. Un choix plus con-

EN ANGLETERRE.

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venable de fontes, un usage plus développé de riblons et de fer ballé ou corroyé dans les paquets, voilà les différences principales qu'on observe dans la fabrication des unes et des autres. Les procédés mécaniques, demeurant à très-peu près les mêmes, le fer des tôles best et b. hast est encore ici plus ou moins du reworked,iron (voyez au cl). III, section II des barres marchandes). Tôles martelées.Lorsque enfin, au lieu de ne viser qu'a la ténacité à froid et à chaud, on recherche en même temps

l'homogénéité et la soudure parfaite du produit, on ne se borne plus à un choix meilleur de matières premières : le marteau remplace le laminoir dans le corroyage ou le soudage des paquets (Lownwor). Classification des tôles moyennes et minces. Cette classification sur qualités des grosses tôles (plates), en tout sem-

blable à celle des fers marchands et des rails, se retrouve aussi exactement dans les tôles des trois autres épaisseurs (single , double et lattens). Ainsi, les single , pour clouterie commune à la mécanique, destinées à un découpage à froid, ne réclament évidemment ni la même qualité dans les matières premières, ni les mêmes soins dans le soudage, que les tôles minces de même numéro destinées à un emboutissage à froid et à chaud.

La fabrication des double et lattens pour tuyaux, poélerie , etc., sera surtout beaucoup plus négligée que celle des mêmes sortes appliquées à la cosserie , même à la casserie commune qui fait la spécialité des ateliers de Birmingham.

Par les généralités qui précèdent, on voit que les tôles des quatre premières classes de dimensions et de qualité médiocre ou ordinaire forment le principal produit des tôleries anglaises et plus particulièrement des tôleries du Staffordsh ire : nous consacrerons à cette fabrication notre premier et plus important chapitre. Dans un second, nous

passerons rapidemen1 en revue les procédés de travail